Mon expérience personnelle avec Gnome 3 (et le reste)

Je me suis décidé à publier un article sur ce sujet, non pas pour critiquer négativement à tout va, mais pour partager mes impressions avec ceux que çà pourrait intéresser (peut-être personne, tant pis), si possible des développeurs, dans le but d’améliorer certains points.
Cet article restera ouvert un certain temps, afin de vous faire partager mon expérience sous Gnome3.
Je le compléterais au fur et à mesure par de nouvelles idées, constats et impressions.
En bas de page j’ai complété la liste par quelques autres soucis logiciels non résolus, offrant un large panel de mon ressenti sous Linux. Précisons que tout le reste fonctionne bien :) (sinon je ne serais plus sous Linux Debian)

Première mise à jour de ce document : 19 août 2015
Dernière mise à jour de ce document : 20 septembre 2015
Version de Gnome : 3.16.3 des dépôts Debian

Impressions générales :
– Un superbe outil (à condition de le « tweaker » avec gnome-tweak-tool, et d’user des thèmes disponibles dans les dépôts)
– Un outil relativement stable. Au premier abord (un gros plantage – voir plus bas, est venu ternir un peu le tableau) il m’a semblé plus stable / plus fiable que KDE 4.14.2 (des dépôts Debian). Ce dernier n’est pas particulièrement bogué, mais souffre de problèmes de widgets (bugs de plasma) de la barre de lancement. Suivant les démarrages, je me retrouve avec différentes anciennes configurations de barres de tâches, ou plus de barre de tâche du tout (plus rare, mais il suffit en général de redémarrer pour la retrouver). Sous KDE j’ai aussi des problèmes de plantages de Tellico (plusieurs fois par jours), nettement moins sous Gnome pour l’instant (un plantage de Tellico le 30 août après un glisser-déposer par erreur sous l’interface).
– Des logiciels simples d’utilisation et puissants (les meilleurs exemples : gnome-system-monitor est simple, beau et complet, gedit permet d’éditer d’énormes fichiers tel que celui du Bottin en XML (alors que les autres n’y arrivent plus. Petit regret : la recherche d’un texte avec les « jumelles » / le Ctrl F est excessivement longue), alors que d’autres éditeurs n’y parviennent pas, gnome-tweak-tool est tout simplement génial, fiable et extensible, Synaptic entre aussi dans cette catégorie et il est devenu superbe sous Gnome, etc …)
– Quelques points de détails agaçants – de ma perspective, subsistent (voir ci-après).

Constat des anomalies de fonctionnement de Gnome (dans la période ci-dessus) :
– le 25 août , un gros plantage de Gnome, tout est planté/freezé (et perte d’une bonne heure de boulot sous Tellico) – bizarrement après la fin d’un téléchargement (d’un petit jeu) sous Firefox,
– dans la période citée ci-avant, bon nombre de « Freezes » (aka interface « gelée »/figée) pendants quelques dizaines de secondes :
-> lors de la phase de mise au point de PulseAudio (je faisais des tests de logiciels en rapport avec le son et/ou PulseAudio)
-> l’installation de paquets via Synaptic génère assez régulièrement des Freezes, chose que je n’avais pas sous KDE.
– le 2 septembre, lors de l’upload des pages sur le site via FileZilla, après plusieurs dizaines de minutes j’ai retrouvé le système complètement planté. Ca ne s’était jamais produit sous KDE dans les mêmes conditions. Ce même jour j’avais remarqué des problèmes de freezes et une utilisation mémoire assez importante (visualisé sous gnome-tweak-tool) – dû aussi à l’utilisation intensive de Tellico au même moment pour la publication. Encore une fois, à chaque publication du Bottin je réalise les mêmes opérations, et sous KDE pas de plantage (en dehors de Tellico qui a du mal à supporter la sélection répétée de nombreuses fiches via les filtres, ce qui fini par planter Tellico sous KDE comme sous Gnome). Je me demande s’il n’y a pas un souci de gestion de mémoire de Gnome.
– du 3 au 20 septembre (date de la mise à jour de cette page), pas de plantage (faut le dire aussi quand çà marche bien, cas le plus courant heureusement :) )

Points perfectibles :

Gestion des favoris et des applications.
1. (Résolu) Menu « Afficher les applications » du lanceur de gauche (à ne pas confondre avec le menu « Applications » en haut à gauche de l’interface) : beaucoup trop de raccourcis dans ce menu. La faute à trop d’applications installées de ma part me direz-vous. Plus ou moins. Bon nombre (20% ?) de raccourcis sont dédoublés (pour quelle raison ?), en général avec un icône basse résolution et un autre en haute résolution. Certaines applications génèrent jusqu’à 4 ou 5 raccourcis, plutôt que d’offrir un seul raccourci lançant une interface regroupant ces fonctionnalités. De plus les noms sont tronqués rendant parfois impossible de différencier certains raccourcis.
Résolution : J’ai désactivé ce menu à l’aide de l’extension « No top left hot corners » (voir tout en bas de cet article). Ce menu / lanceur d’applications vient en doublon de celui existant, il comporte beaucoup trop d’applications, qui sont de surcroît non/pas assez classées (cf ci-dessus). Enfin, je ne le trouve ni esthétiquement réussi (j’aurai préféré un menu au look Mac OS X – en plus petit, apparaissant à l’endroit du clic droit sur le bureau, dans lequel on viendrait nous-même glisser-déposer nos raccourcis les plus utilisés) ni pratique : il occupe l’écran complet – sans offrir davantage d’informations quand on le déplie, il est très difficile de faire un clic droit sur un raccourci (l’ensemble des raccourcis se mettent à défiler et on perd celui que l’on voulait), et ce menu s’active trop facilement quand on passe le curseur à gauche de l’écran ce qui le rend extrêmement agaçant à l’usage.

2. Menu « Applications » en haut à gauche de l’interface : un menu bien plus compacte et ordonné que le précédent (bravo), mais le clic droit ne fonctionne pas correctement. Problème : le clic droit se comporte comme le clic gauche, il lance le raccourci ! Il m’a été impossible de mettre des lanceur dans le menu des favoris via ce clic droit (celui-ci lance l’application, au lieu d’afficher un menu permettant de mettre le raccourci dans les favoris, j’ai dû passer par le menu ci-avant en saisissant le nom de l’application manuellement, car là aussi le clic droit est très agaçant dans son comportement).

Nautilus.
Ce gestionnaire me parait avoir fait d’énormes progrès. Je le trouvais moche comme tout et peu pratique, mais aujourd’hui il me paraît nettement plus agréable à l’utilisation et superbe via les thèmes de Gnome.
Par rapport à Dolphin je le trouve à présent plus compacte et nettement plus beau et plus ergonomique (sauf cas ci-dessous).
Cependant – d’un point de vue personnel, il souffre encore de comportements trop désagréables pour que je l’adopte (mais j’ai terriblement envie de l’adopter :).

1. Le Copier-coller en vue liste. Dans cette vue, impossible de copier un fichier simplement dans un répertoire rempli de fichiers (s’il n’y a pas dans ce répertoire de zone libre pour le clic droit qui permette de ne pas sélectionner involontairement un autre fichier).
Exemple : Dans le répertoire source je copie un fichier via le clic droit + « Copier ». Dans le répertoire destination, si celui-ci ne contient que peu de fichiers, je met mon curseur de souris sur une zone « blanche » (comprenez « en dehors de la zone des fichiers qui s’y trouvent »), je fais un clic droit et j’ai accès au menu « Coller », çà marche. Mais si je répète l’opération dans un répertoire contenant beaucoup de fichiers (exemple : le répertoire « Thumbnails » du Bottin), il n’y a pas de « zone blanche » où je puis mettre le curseur de ma souris sans qu’il ne se retrouve au dessus d’un fichier et vienne le sélectionner. Et dans ce cas (si le curseur de ma souris a sélectionné un fichier), je n’ai plus accès à l’option « Coller » pour coller mon fichier dans ce répertoire : super agaçant et éliminatoire pour l’utilisation de cet outil en ce qui me concerne (c’est une opération que je répète quasi quotidiennement entre mon répertoire « Screenshots » comprenant des images non compressées et « Thumbnails » les mêmes images compressées par mes soins pour réduire la taille du Bottin) … Reste qu’en mode vue icône on arrive à faire le clic droit sur une zone « blanche » (mais je n’apprécie pas cette vue car elle est moins compacte, et n’affiche pas les informations qui me sont nécessaires (l’arborescence, la date des fichiers et les droits / propriétaires).

2. Obstruction de la dernière ligne d’une liste par la barre de défilement horizontale (problème semblable au §1 ci-dessus par le manque de ligne fictive/vide). La barre de défilement horizontale est parfois gênante (sur les longues listes) car elle recouvre la dernière ligne d’une liste (il manque une ligne fictive blanche/vide), ce qui empêche parfois sa sélection. Le problème survient non seulement sous Nautilus, mais aussi avec toutes les applications Gnome (synaptic, dconf, etc…).

3. Interaction impossible avec des outils non Gnome (problème de communication inter-processus ? / Dbus ?). Le drag & drop de Nautilus vers une application KDE ne fonctionne pas (contrairement à Dolphin sous Gnome, mais celui-ci ne bénéficie pas du « Skin Gnome », et du coup il est plutôt moche sous Gnome).
J’utilise Tellico (outil KDE), je met à jour les copies d’écrans dans cet outil par Drag & Drop de mon gestionnaire de fichier vers Tellico (on peut aussi charger l’image à partir de Tellico, mais cela me semble moins rapide / moins efficace).
Lorsque j’effectue un drag & Drop d’un fichier de copie d’écran de Nautilus vers Tellico, celui-ci m’affiche « Désolé – Tellico. Tellico ne peut pas charger le fichier – Nom_du_fichier.jpg »

4. Plus d’accès au paramétrage de Nautilus / problème d’intuitivité. Je ne comprend pas comment j’ai fais la première fois pour le paramétrer (un clic droit sur une certaine zone j’imagine). Je n’arrive plus à accéder au menu permettant de modifier ses paramètres. Il y a pourtant le petit bouton carré en forme de liste, mais il ne donne pas/plus accès au paramétrage de Nautilus.
J’ai vu qu’il y a une application externe de paramétrage de Nautilus (sans parler de dconf ci-après). Ça me semble être un non sens. Du coup on a un bouton de paramétrage sous l’interface qui ne sert quasiment à rien, et il faut une appli (qu’il faut connaître, installer et trouver dans la myriade d’applications du menu, et lancer) pour configurer l’appli. Dconf ne devrait servir qu’à paramétrer le gestionnaire de fenêtre et rien d’autre (et encore, ces fonctionnalités devraient être déplacées vers le « Setting center »). Le reste devrait être dans les applications elles-mêmes.

5. (Résolu) Accès à la zone d’adresse de Nautilus. Sous Dolphin il m’arrive souvent d’accéder à un répertoire en copiant directement son adresse dans la zone d’affichage / de saisie de l’adresse d’un répertoire, c’est dans bien des cas beaucoup plus rapide et agréable que des dizaines de clics lorsque l’arborescence est grande. Sous Nautilus, çà fonctionne par boutons, chaque répertoire est représenté par un bouton, c’est plus beau mais on est obligé (ou du moins là encore çà n’est pas intuitif) de se rendre manuellement à l’adresse souhaitée en sélectionnant un à un les répertoires, ce qui peut s’avérer très long. On devrait pouvoir avoir le choix entre les 2 méthodes, de manière intuitive et rapide (un clic droit sur l’interface elle-même pour sélectionner l’un ou l’autre mode d’affichage). Il me semble qu’autrefois (Gnome 2 ?) c’était possible.
Résolution : activer l’option « always-use-location-entry » dans la section « nautilus » via dconf. Mais il me semblerait plus logique que cette option soit disponible directement sous l’interface de Nautilus.
Une manière agréable d’accéder à dconf : installer l’extension « Settings Center » via la page des extensions Gnome (utiliser de préférence Firefox pour accéder à cette page, et ne pas oublier de cliquer en haut de la page sur « Allow extensions.gnome.org to run « Gnome Shell Integration ? » », puis passer le commutateur de la page à gauche sur « 1 »).

6. (Résolu) Mode console absent sous Nautilus. Il manque un mode « console » (F4 sous Dolphin). C’est extrêmement rapide et agréable pour lancer un script / une commande dans un répertoire donné, sans devoir passer par l’ouverture d’une console externe et un copier-coller de l’adresse exacte quand celle-ci est très longue – voir comportant des espaces (d’autant que la copie de l’adresse du répertoire courant de Nautilus vers une console n’est pas très aisé, du fait de l’absence de barre d’adresse).
Résolution : par le clic droit sur une « zone blanche » il est possible de choisir l’option « Ouvrir dans un terminal ».

7. Nautilus ne mémorise pas sa disposition précédente (nombre d’onglets ouverts, disposition et dossiers). Sous Dolphin (cette fonctionnalité est toujours opérationnelle sous Gnome, encore qu’elle ne soit pas fiable : parfois elle est mémorisée et parfois non) c’est une possibilité très pratique : j’ai toujours au moins 4 onglets toujours ouverts, l’un sur un répertoire « Download » qui est un fourre-tout / une zone temporaire, un autre sur le répertoire du Bottin – me permettant de le sauvegarder plusieurs fois par jours et notamment après chaque grosse modification, un autre sur celui des Screenshots et le dernier sur celui des Thumbnails.

8. Nautilus ne mémorise pas les mots de passe de connexion aux serveurs externes. Malgré l’enregistrement de ceux-ci sous son interface en choisissant l’option « Se souvenir pour toujours », il s’obstine d’abord à me demander le mot de passe du trousseau puis de me redemander mon nom d’utilisateur et mot de passe. C’est dommage – et éliminatoire là aussi, car c’est une opération que je répète tous les jours pour de petites mises à jour sur le site (évite de sortir l’artillerie lourde : FileZilla).

Barre des tâches et bureau
1. Raccourcis personnels impossibles dans la barre des tâches. Dommage que l’on ne puisse mettre – de manière simple, quelques raccourcis dans la barre des tâches (barre horizontale en haut de l’écran) : çà éviterait de les laisser traîner sur le bureau.

2. (Partiellement Résolu) Mémorisation de la position et de la taille des applications actives entre 2 sessions. Il manque la possibilité de mémoriser la position des applications (comme sous KDE) sur le bureau et par écran, de manière à ce qu’au démarrage suivant on puisse retrouver ses applications au bon endroit sur le bon écran.
Résolution partielle : activer l’option « auto-save-session » dans la section « gnome-session » via dconf.
La plupart (Arora par exemple – qui me sert de « widget Google translate » ouvert en permanence en plus de Iceweasel, n’est pas restauré contrairement aux autres) des applications se rouvrent à la session suivante. Reste que bon nombre se rouvrent en vrac sans reprendre leur position précédente.

3. Implantation étrange de la zone de notification (en bas à gauche de l’écran). Elle est tout de même bizarre cette zone de notification des applications. Je la trouve très utile – voir indispensable pour voir – et éventuellement paramétrer, certaines applications en tâche de fond, mais pourquoi ne pas l’avoir intégré dans la barre des tâches (en haut à droite) ?

4. Configuration double écran et barres de tâches sur un seul écran. Dommage (mais peu important) que l’on ne puisse prolonger la barre des tâches (en haut) et la barre des applications (en bas) sur le 2nd écran : actuellement c’est obligatoirement sur l’un ou l’autre des écrans. Mais là, c’est du détail, on est d’accord.

Problèmes sonores
1. Effets sonores ne pouvant être configurés. Pour l’instant il n’est pas / plus possible d’allouer du son à des évènements particuliers (démarrage de Gnome, problème particulier, …)

2. PulseAudio. Problème d’amplitude sonore des alertes sous PulseAudio qui viennent aussi modifier les réglages des autres sources sonores. J’ai installé PulseAudio (voir mon billet précédent). Je ne sais pas encore s’il s’agit d’un problème de communication Dbus lié au fait qu’il s’agit d’une application KDE sous Gnome mais lorsque une erreur se produit sous Tellico (lors de la publication de la mise à jour de la page Soon, à partir de l’interface de Tellico j’écrase volontairement le répertoire précédent ce qui déclenche un retour sonore), le retour sonore met le son au maximum sur toutes les applications sonores en cours de fonctionnement (lorsque j’écoute de la musique en sourdine avec xmms / Qmmp, c’est très désagréable car lui aussi se met à fond) quelque-soit mes réglages sous PulseAudio.

3. Seuil du 100% du volume général en dessous du niveau délivrable par la carte son. Le 100% du volume général (je règle le son à partir des boutons multimédias de mon clavier) est assez largement en dessous du niveau délivrable par ma carte son. Résultat : ce volume sonore est souvent insuffisant pour l’écoute confortable de certains fonds sonores enregistré avec une amplitude assez basse (type vidéo Youtube quand l’auteur ne parle pas assez fort). Il est possible d’augmenter le volume en se rendant dans le menu de configuration pour déplacer le curseur au delà du 100% (quel est l’intérêt de ne pas mettre le 100% logiciel au niveau du 100% matériel ?), mais dès que l’on souhaite baisser ponctuellement le volume (par la touche multimédia) en dessous du 100% il n’est plus possible de repasser au dessus du 100% sans passer par ce menu.

Autres
1. (Résolu) Pas d’intégration graphique des applications KDE sous Gnome. Je ne reviens pas davantage sur le souci de communication inter-processus cité ci-avant dans le cadre de Nautilus. Il y a aussi l’intégration graphique : les applications KDE sous Gnome ne respectent pas le thème courant de Gnome (à l’inverse, côté KDE, un effort avait été fait pour adapter le thème des applications KDE aux applications Gnome).
Résolution : je ne sais pas ce que j’ai fais (beaucoup d’installations pour des tests et des configurations) mais à présent les applications KDE on l’apparence des applications Gnome – sauf pour les icônes (assez moches d’ailleurs : çà doit être le thème Breeze il me semble).
Concernant Dolphin, le fait de renommer le fichier /home/goupil2/.kde/dolphinrc (après avoir quitté Dolphin) améliore les choses au démarrage suivant.
Une astuce trouvée sur le net consiste à passer par le menu de configuration du système de KDE ($ /usr/bin/systemsettings5 en console).
Dans les premiers temps de mon passage à Gnome, le clic sur le menu « Application Style » aboutissait à une « Erreur de segmentation ». Après plusieurs mises à jour successives dans les dépôts Debian (KDE en cours d’upgrade), le menu est tout moche mais accessible et propose 2 décorations (breeze et plastik), mais que l’on sélectionne l’un ou l’autre, c’est breeze qui est affiché et le bouton « Obtenir de nouvelles décorations » n’arrive pas à en télécharger. Bref, ça n’est pas encore au point par ce biais.

2. Trop de mots de passes tue le mot de passe. C’est incroyable et pénible tous ces mots de passe. J’ai pourtant activé le portefeuille de mots de passe (je ne sais plus son nom), et il fonctionne bien, car Ô joie : une fois le 1er accès réalisé, je n’ai plus besoin de rentrer le mot de passe à chaque démarrage de Synaptic.
Mais au démarrage de Gnome j’ai le droit au ballet des demandes de mots de passe : Redshift demande l’accès aux couleurs (incroyable, il faut un mot de passe pour accéder aux couleurs), deux autres (je ne sais pas lesquels) me réclament le mot de passe pour accéder au réseau (je ne sais pas pourquoi d’ailleurs). Et cerise sur le gâteau : pour quitter Gnome (mise en veille ou extinction) il faut encore entrer un mot de passe. Je comprend que pour un serveur çà puisse être un problème que tout un chacun puisse mettre le serveur en veille (encore qu’en général on ne rentre pas si facilement dans une salle de serveurs sensibles), mais pour un particulier, il me paraîtrait judicieux de proposer (dans gnome-tweak-tool ?) une option de dés-activation des mots de passe (par un système à cocher mais avec un unique mot de passe à entrer une fois pour toutes dans gnome-tweak-tool).

3. Pas de système de suggestion dans le lanceur (Alt F2). Lorsque l’on clique sur Alt F2 aucune suggestion d’application n’est proposée (sous KDE, dès les premières lettres on obtient des suggestions). Faut-il activer quelque-chose ?
Pitié pour ma pauvre mémoire (je n’arrive jamais à me rappeler de l’orthographe de guayadeque :)

4. Menu de configuration de Gnome et l’outil gnome-tweak-tool. Ce dernier outil est un modèle d’intégration, de perfectionnement et d’ergonomie. Pourquoi ne pas l’intégrer au menu de configuration de Gnome ?

5. Plus d’économiseur d’écran. On est d’accord, çà ne sert plus à rien avec la plupart des écrans LCD et çà consomme de l’énergie pour rien, mais c’est tellement beau / agréable (j’adorais autrefois – sous Windows, le petit personnage sur son île qui faisait à chaque fois des trucs nouveaux et amusants, pêchant des chaussures, dormant quand un bâteau passait, etc… Je vous laisse imaginer un Tux (et/ou une tuxette) sur sa banquise qui ferait des tas de trucs rigolos. Un truc à montrer à tous les gens qui ne connaissent pas Linux dans les expos, chez vous, …)

6. Cohabitation impossible de Gnome et KDE. Dans les dépôts Debian Stable, depuis plusieurs mois maintenant (1 an en septembre 2015 ?) il n’est plus possible de faire cohabiter Gnome et KDE. A présent que je suis sous Gnome, si je veux mettre à jour le paquet kde-runtime de la 4:4.14.2-2 vers la 4:15.08.0-2 il me propose de désinstaller gnome-control-center, gnome-core, …

7. Problème de dépendance de position d’une fenêtre fille. Sous la version actuelle de Gnome (voir ci-dessus), une fenêtre fille reste attachée à sa fenêtre mère. Le problème est surtout visible et ennuyeux sous le gestionnaire de fichier lorsqu’une fenêtre de dialogue s’ouvre au dessus de la zone de fichiers, venant masquer celle-ci. Il se produit aussi bien avec les applications Gnome que les applications KDE sous Gnome (lié au gestionnaire de fenêtre Gnome, car sous KDE je n’avais pas ce problème). J’effectue des sauvegardes incrémentales du fichier de Tellico tous les 1/4 d’heures environ et/ou après chaque grosse modification, à cause des soucis de plantages de celui-ci (peu fréquent sous Gnome, 1 fois tous les 15j ?, mais je n’ai pas envie de perdre plusieurs heures de boulot quand çà arrive). Pour cela, sous Dolphin (pour l’instant Nautilus n’est pas assez avancé, voir plus haut) j’effectue un Ctrl C + Ctrl V. Sauf que si je n’ai pas pensé à noter le nom du fichier précédent, je ne peux le voir car la fenêtre de dialogue masque les fichiers précédents et je ne peux pas la déplacer. Donc j’annule l’opération pour que la fenêtre se ferme, note le nom et recommence …

8. Fréquents problèmes de latence. Après chaque mise à jour des paquets sous Synaptic, Gnome a de gros soucis de blocages : tout le système se fige sur une durée pouvant atteindre la minute. Je n’avais pas ce souci sous KDE, tout au plus quelques ralentissements tout à fait compréhensibles.

9. Plus de noyau Linux opérationnel ou presque. Last but not least, même si Gnome n’y est pour rien, pour que ce tour d’horizon de mon ressenti Linuxien soit complet, mais aussi parce que cela m’inquiète au plus haut point, abordons le sujet du noyau Linux.
A l’heure de la sortie du noyau Linux 4.2, j’utilise à présent le noyau 3.1.0 :)
Pourquoi ? Parce que sur tous les noyaux Linux mis à disposition dans les dépôts Debian depuis plus d’un an, plus un seul n’est fonctionnel sur mon installation. Ils plantent tous au démarrage sauf le 3.1.0. Au fil des mises à jour de l’environnement de démarrage de ma Debian, même les noyaux qui fonctionnaient ne fonctionne plus. Seul le 3.1.0 résiste, mais pour combien de temps ? Ca devient franchement inquiétant. Rappelons que je suis sous Debian Stable.
Attendez-vous de ma part dans les prochains mois à un message alarmiste et énervé (avec une grosse perte de production pour le Bottin) lorsque celui-ci aussi aura rendu l’âme :)
J’utilise mdadm (disques montés en Raid 1), je ne sais pas si cela a un rapport, mais au démarrage ces noyaux ne trouvent plus mes disques.
Mon PC fait appel à un processeur Intel Quad Core, j’utilise les noyaux 686-pae ou rt-686-pae.
Je pense que ce n’est qu’une option qui ne doit plus être activée par les mainteneurs Debian dans les noyaux des dépôts, ou un truc qui n’est plus compatible avec les dernières versions du système de démarrage de Debian (systemd, sysv, … ?).
Il y a quelques années je compilais moi-même mes noyaux Linux, mais çà me prenait énormément de temps, et c’était souvent « au petit bonheur la chance » que tout fonctionne (il y a tellement d’options à cocher/décocher, avec des nouveautés incessantes, de doc à lire etc..). J’ai fini par m’en remettre aux noyaux des dépôts, mais à présent ils ne fonctionnent plus. Wait and See …

10. Lancement non fiable de KDM. GDM 3 ne fonctionne plus depuis quelques mois, j’utilise donc KDM en attendant qu’il soit à nouveau opérationnel (GDM 3 est plus joli). Sauf qu’il est très fréquent qu’au démarrage il ne se lance pas automatiquement. J’entre alors le mot de passe root et le lance manuellement (# /etc/init.d/kdm restart) et tout rentre dans l’ordre (puis un Ctrl Alt F1 pour fermer ma connexion par un « # exit » et un Ctrl Alt F7 pour revenir à KDM). Au démarrage suivant, parfois KDM se lance correctement, mais la plupart du temps il faut recommencer le même cirque.
Notez au passage les contrastes d’utilisation : j’utilise kdm pour lancer gnome sous lequel j’utilise Dolphin pour lancer Tellico :)

11. Grub, le gestionnaire de démarrage n’est plus maintenu. Plus de mise à jour de Grub depuis plus de 3 ans (ftp://ftp.gnu.org/gnu/grub/). La dernière version proposée dans les dépôts signale un problème grave, on a donc aucunement l’envie de l’installer. Pourquoi la laisser dans les paquets flagués « Nouvelle version amont du logiciel » ?
Dommage qu’aucune alternative fiable et agréable (graphique avec gestion de souris et cases à cocher) ne soit disponible.

Nota divers (pour mémo pour moi, et ceux que çà intéresse) :
– gedit et greffons :
Un certain nombre de greffons sont disponibles en installant le paquet gedit-plugins
> pour avoir accès au menu « Préférences » de gedit (donnant notamment accès à la sélection des greffons), il faut installer le paquet indicator-appmenu. Même après installation il n’apparaît pas dans le menu de gedit, en revanche il apparaît dans la barre des tâches en haut à gauche.
> gestion des signets (à activer dans ce même menu préférence de gedit, sous condition d’avoir installé le paquet gedit-plugins) :
Ctrl Alt B pour créer un signet / bookmark
Ctrl B pour naviguer vers le signet / bookmark suivant
Shift Ctrl B pour revenir au signet / bookmark précédent

– un player sympa en dépôts avec enfin des radios web accessibles : guayadeque
– Quelques greffons que j’ai apprécié : Settings Center, No top left hot corners, Text Translator (plus besoin d’ouvrir un autre navigateur pour les traductions), ClickSaver.

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