Afin de ne pas à nouveau encombrer ma clé USB avec le cache des paquets installés – inutile pour une clé USB de dépannage mais très utile en fonctionnement normal sous Debian Sid pour revenir à une version antérieure lorsqu’un paquet récemment mis à jour est bogué, sous Synaptic je coche « Supprimer les paquets téléchargés après installation » dans Configuration>Préférences>onglet Fichiers.
Un truc qui m’agace, c’est que mes 2 écrans (configuration Dual screen) affichent la même chose.
Avant-hier j’y avais pensé et avais tenté de configurer cela via le menu de configuration du système de KDE>Matériel>Affichage et moniteur>onglet Moniteurs multiples. J’ai eut le droit à un message : « Vous ne semblez pas avoir un bureau unique affiché sur plusieurs moniteurs ».
Je me suis dit qu’il faudrait que j’aille mettre les mains dans le cambouis (/etc/X11/xorg.conf) pour changer cela.
Aujourd’hui je me dit que je vais commencer par çà.
Pour rédiger cette dépêche, je recommence l’opération (pour noter les menus utilisés au fur et à mesure) sauf que je me trompe d’onglet et vais dans le menu de configuration du système de KDE>Matériel>Affichage et moniteur>Taille et orientation et là je tombe pile poil sur ce que je souhaitais : il m’affiche « DVI-I-1 (connecté) » et « DVI-I-2 (connecté) ». Je tatonne un peu et finalement sélectionne pour DVI-I-2 l’option « Position : À droite de DVI-I-1 », je clique sur « Appliquer » et … Nickel ! Ça marche sans toucher à une seule ligne du fichier de configuration de Xorg.
Punaise, du chemin a été fait quand-même : on accède à l’accélération graphique sous KDE avec un affichage Dual Screen sans éditer un fichier de configuration et cela dès l’installation !
Détail (qui a son importance dans la disponibilité des paquets non libres via Synaptic) et que j’avais oublié de préciser : l’installateur Debian m’avait demandé si j’acceptais l’installation de programmes non libres (j’ai une carte nVidia, j’ai pensé que le driver nouveau n’était peut-être pas encore tout à fait au point, et qu’il allait peut-être du coup choisir le driver propriétaire nvidia), j’ai précisé : Oui.
En rédigeant le « 6ème épisode » ci-après (du coup je reviens sur la rédaction du 5ème pour ajouter ce paragraphe), je tombe sur KInfoCenter (utilitaire KDE, dont l’équivalent ncurses existe bien-sûr, mais je ne me rappelle jamais de toutes ces petites commandes, et quand bien même je les noterait, elles seraient sur mon PC … planté) et je vais voir dedans à la section « Information graphique »>OpenGL et là j’ai l’information qui m’intéressait :
Moteur de rendu : Gallium 0.4 on NVA0
Version de OpenGL/ES : 2.1 Mesa 8.0.5
Module du noyau : nouveau
C’est donc bien le p’tit nouveau et non pas nvidia qui fait ronronner ma carte graphique. Du coup çà explique aussi plus bas pourquoi certains économiseurs ne sont pas (encore) fonctionnels (ils utilisent vraisemblablement des fonctions non encore implémentées) mais aussi et surtout pourquoi l’accélération graphique est installée et fonctionnelle en toute transparence dès l’installation : un grand bravo et merci aux développeurs !
Autre détail oublié : pour voir l’accélération graphique à l’œuvre sous KDE, l’une de mes options préférées : Menu>Configuration du système>Apparence et comportement de l’espace de travail>Effets de bureau>Tous les effets>Zone Apparence>Fenêtres en gélatine. Je clique sur le petit bouton en forme de clé à droite pour accéder au menu de paramétrage et accentuer l’effet : dans la zone « Tremblement », je glisse le curseur à fond à droite (vers « Plus »), puis en bas de la fenêtre je clique sur « Appliquer ». Ensuite il suffit de déplacer la fenêtre de droite à gauche (on la secoue un peu). Çà donne un aspect organique aux fenêtres, que j’aime beaucoup.
Du coup, n’y tenant plus, je vais voir ce qu’ils m’ont mis dans /etc/X11/xorg.conf : rien. Il n’y a même plus de /etc/X11/xorg.conf :)
A la place, dans /etc/X11, il y a d’autres fichiers et répertoires. Pas le temps de regarder çà de plus près, çà marche, c’est tout ce qui compte.
Je ne suis plus à la page. Heureusement que je n’avais pas eut le temps de remettre en ligne mon HOWTO (il va vraisemblablement passer aux oubliettes) sur la mise en place de l’accélération graphique : j’ai trois trains de retard (ben oui, c’est déjà difficile de suivre l’actualité des jeux, alors suivre l’évolution de Linux est peine perdue).
=> Petit bogue noté sous KDE : dans le menu de configuration du système de KDE>Matériel>Affichage et moniteur>onglet Moniteurs multiples, il m’affiche toujours « Vous ne semblez pas avoir un bureau unique affiché sur plusieurs moniteurs ». Alors qu’ils sont fonctionnels et paramétrés via l’onglet juste au dessus.
Lorsque mes écrans se mettent en veille j’aime bien afficher des trucs qui servent à rien, c’est plus gai que des écrans noirs (mais pas très écolo je sais, mais de toute façon au delà d’un certain temps ils s’éteignent), j’installe kscreensaver via Synaptic.
Puis je vais activer çà sous le menu de configuration du système de KDE>Matériel>Affichage et moniteur>onglet Écran de veille.
=> Autre petit bogue (mineur) noté sous KDE : je ne suis pas certain que cela soit lié à une accélération graphique incomplète (j’ai néanmoins de bonnes raisons de croire que si), ou à un problème de compatibilité, mais les économiseurs d’écrans rss-glx et xscreensaver ne fonctionnent plus. Donc je les dés-installe (avec tous les paquets qu’ils m’ont installé, arf).
Si c’est le fait du driver graphique, il manque un petit message d’avertissement lors de la phase d’installation des paquets (du type « Cet économiseur est connu pour ne pas fonctionner avec le driver nouveau, souhaitez-vous abandonner l’installation ? »).
=> Autre petit bogue (mineur) noté sous KDE (bis) : les économiseurs d’écrans de kscreensaver fonctionnent correctement à leur démarrage. Mais en configuration Dual Screen et à la mise en mode d’économie d’énergie de l’un des écrans, celui-ci s’éteint et l’autre se fige sur l’affichage de l’économiseur. Pas très esthétique. Lorsque l’on agite la souris, tout redémarre sans soucis.
Autre opération esthétique, d’un clic droit sur le bureau, je sélectionne un autre fond d’écran sur le bureau de droite (j’aime bien 2 fonds différents sur chacun des écrans).
C’est ce qui manque à GNOME je trouve (j’y suis allé tout à l’heure au démarrage) : je trouve çà assez rigide.
On a 5 ou 6 applications proposées (pour faire comme Mac OSX ?) dans un menu à gauche (pourquoi celles-là d’abord ? Un gestionnaire de photo pour APN. Je n’ai qu’un vieux tromblon qui sort rarement du placard). Je trouve ce principe un peu dépassé (comme mon vieux tromblon). Autrefois j’installais toutes sortent de raccourcis sur la barre des tâches (sous KDE il y a d’ailleurs un widget qui permet d’en rajouter où l’on souhaite, par simple glisser-déposer, pas besoin de passer par un fichier de configuration). En final je ne les utilise pas. A la place j’ai mémorisé (j’y arrive encore :)) quelques raccourcis sur les touches de fonction (pour Dolphin, Konsole, Synaptic, Firefox et le Panneau de configuration de KDE). Pour le reste je vais dans le menu de démarrage/Favoris de ce menu.
J’ai essayé le clic droit pour tenter de changer le fond d’écran sous GNOME : çà ne marche pas. J’ai cliqué dans un menu pour essayer de trouver le menu de configuration permettant de changer ce fond Debian qui n’est pas à mon goût et là j’ai 50 icônes forts jolis qui tombent en vrac au milieu de l’écran (pas d’agencement logique comme dans le menu de configuration du système de KDE). J’ai essayé 2 ou 3 trucs (pas trop le temps en fait) et j’ai quitté. C’est vrai que GNOME 3 est nettement plus beau que le précédent (bravo pour l’énorme boulot réalisé, de qualité). Le gestionnaire de fichier est nettement mieux avec ses 2 volets (le top serait de mettre par défaut des icônes plus jolis).
Mais imposer un truc rigide (le bureau) aux utilisateurs en se disant qu’ils devront s’adapter, je ne suis pas sûr que ce soit une bonne idée (avis conforté – c’est facile à posteriori, par mes lectures sur le net).
Bon là je m’égare, mais çà change un peu de la routine du Bottin.
J’étais parti pour une clé de dépannage un poil graphique (j’en avais marre des commandes cd, nano, mkdir, mount, apt-get, dpkg, …, des saisies à la console des noms de fichiers de 30 caractères de long voir davantage, et de l’absence de visibilité sur le résultat), et je me retrouve maintenant avec un bureau Linux alternatif sur clé USB, vraiment tip top.
Je vais pouvoir envisager plus sereinement (au prochain épisode :)) la réparation de l’original.