Je vais regrouper sur cette page quelques infos sur des outils que j'ai testé et qui m'ont semblé intéressants. Ces outils ont été documentés de manière temporaire sur le site à la rubrique “L'observatoire des dysfonctionnements de ma Debian Sid”, et je trouvais dommage d'effacer ce travail alors que je pourrais en avoir encore besoin ultérieurement.
Komorebi (Animated Wallpapers for Linux) : comme son nom l'indique, il permet d'afficher un fond d'écran animé sur le bureau. Et comme son nom ne l'indique pas : les fonds d'écrans sont de petites vidéos avec ou sans son (j'en ai testé une avec son pour m'amuser, mais c'est à déconseiller pour votre santé mentale car ça tourne en boucle).
Avantages : - c'est joli, c'est tape à l'oeil. - il propose aussi quelques jolis fonds d'écrans fixes, et permet d'en afficher directement depuis le net (testé : ça marche). - il dispose d'un éditeur de fonds d'écrans animés (indispensable, car il ne livre que 2 ou 3 fonds d'écrans animés par défaut, et ils ne sont pas fantastiques) permettant de créer les votres. - même s'il a quelques inconvénients (voir ci-après), Komorebi peut être arrêté facilement à tout moment (clic droit sur le bureau pour accéder à son interface), et vous retrouvez votre bureau précédent en dessous, et vos ressources (pour un jeu par exemple).
Inconvénients : - pas facile à installer si vous compilez directement son source (j'ai dû m'y reprendre à plusieurs fois, car le “cmake .” ne signale pas toutes les dépendances, et elles sont nombreuses), mais ça se compile sous Debian-Sid 64-bit. De plus le “# make install” est obligatoire pour que ça fonctionne. - ça mobilise de la ressource processeur (en moyenne, 40% à 60% d'un thread - mon processeur en dispose de 8, mais en fonction des vidéos lues, ça peut dépasser les 200%, donc ça se verra si vous jouez avec un jeu qui en réclame) et de la mémoire (les vidéos les mieux optimisées occupent 100-200Mo de mémoire, d'autres dépassent le Go, et dans ce cas je ne les utilise pas). Plus les vidéos sont grosses, plus elles mobilisent de la ressource. L'idéal, est de retenir des vidéos de 3 à 40Mo (et là les vidéos de qualité sont nettement moins nombreuses). La majorité des vidéos dépasse en effet les 90Mo. Pas d'autres moyen que de tester les vidéos en fonctionnement pour voir celles qui vous conviennent tout en ayant une consommation modérée en ressources. - <strong>ça mobilise de la ressource GPU, et le fait chauffer</strong> (pas très bon pour la planète) : après quelques heures de fonctionnement la température du GPU de ma carte graphique est passé de 49°C à 72°C, et après arrêt de Komorebi, il est repassé à 49°C. - (petit inconvénient) Le fond d'écran de votre bureau étant une vidéo, même si Komorebi permet l'affichage de certains icônes du bureau (poubelle et gestionnaire de fichier), ils ne sont pas à l'échelle, et les autres icônes ne s'affichent pas sur le bureau.
Installation : - Une bonne doc pour Ubuntu / Debian est disponible sur le site OSTechNics. - Un paquet Debian 64-bit est disponible, sinon son source se compile bien (testé).
Quelques remarques : - Komorebi s'installe en grande partie dans /System/Applications/, ses fonds d'écrans sont dans /System/Resources/Komorebi/. Il se lance par : “$ /System/Applications/komorebi”, et son éditeur par “$ /System/Applications/komorebi-wallpaper-creator” (pas de droit root nécessaire pour les exécuter). - komorebi-wallpaper-creator permet la création des fonds animés à partir de (petites) vidéos téléchargées sur le net (il y a plusieurs sites spécialisés, voir ci-après). Lorsque vous créez un fond d'écran animé sous son interface (on lui indique la vidéo, l'imagette qui la représente, et quelques options), il créé un répertoire du même nom dans votre HOME. L'idéal est d'ouvrir un gestionnaire de fichier en root et de copier ensuite ce répertoire dans /System/Resources/Komorebi/.
Quelques sites de vidéos que j'ai trouvé sympa : - IgniteMotion : j'adore notamment leur section Halloween, avec skull wall, skull fire, jack-fire, Close Skull, … C'est de super qualité, mais ça bouffe de la ressource :) - Dream Scene : c'est un peu moins joli (encore qu'il y a quelques petites perles), mais les vidéos sont de bonne qualité et surtout nettement mieux optimisées pour consommer moins de ressources.
Cela faisait un moment que j'avais installé Compiz (en dépôts) et que j'avais envie de jouer avec (j'adore les fenêtres molles notamment). Je le connaissais bien lorsque j'étais sous KDE, ce qui me permettais de faire planter ce dernier (à force de jouer avec toutes les options pour les explorer) et d'être ainsi banni par la force des choses (d'où mon passage à Gnome puis MATE) jusqu'à la mise à jour suivante :) . Et je n'ai découvert qu'assez récemment (en Décembre) qu'on pouvais aussi jouer avec lui sous MATE. En Décembre je l'ai testé mais ai fini par laisser tomber car il me semblait trop mal intégré (les bordures de fenêtres n'étaient pas assorties à celles de Gtk3). Mais depuis quelques jours, j'ai remarqué dans les dépôts le paquet compiz-mate (voir la copie d'écran) que je me suis empressé d'installer et de tester et là, surprise, les bordures de fenêtres sont bien intégrées et tout fonctionne bien sans plantage, c'est stable.
Pour l'activer, il suffit d'installer les paquets compiz en dépôts (je n'ai pas installé le paquet compiz-plugins-experimental car je souhaite pour l'instant quelque-chose le plus stable possible) et d'activer tout ça dans le Centre de contrôle ➜ MATE Tweak ➜ Onglet Fenêtres ➜ Gestionnaire des fenêtres ➜ Compiz (au lieu de Marco (avec compositeur GPU Compton)), puis çà se paramètre dans le Centre de contrôle ➜ Gestionnaire de paramètres Compiz.
Néanmoins après quelques heures d'utilisation viennent les premiers constats, pas tous positifs :
• j'adore tous ces effets graphiques, et ils n'ont que peu d'effet sur l'utilisation du processeur (c'est globalement transparent puisqu'ils utilisent le GPU),
• comme j'ai activé plein de trucs en apprenti sorcier (comme d'hab'), j’obtiens des effets indésirés qui me prennent du temps à désactiver (comme les fenêtres collantes qui ne voulaient pas se plaquer contre la partie supérieure ou inférieure de l'écran, avec un effet de “grille” dans leur positionnement : j'ai fini par trouver l'option et la désactiver),
• certaines applications ont encore des effets non désirés :
- beaucoup d'applications sont plus lentes à répondre (mais pas dans leur fonctionnement), caja (que j'utilise tout le temps) entre autres est assez lent à répondre à mes commandes,
- synaptic n'affiche pas son menu d'installation lors des phases de mise à jour et provoque des freezes de tout le bureau : lorsqu'il met à jour les paquets, la fenêtre se fige et il ne se passe rien tant qu'il n'a pas terminé (très gênant, même s'il ne plante pas réellement),
- idem parfois avec Caja, certains traitement provoquent des freezes du bureau pendant quelques dizaines de secondes puis tout reprend normalement.
A suivre
Il n'est pas à proprement parler eyecandy mais plutôt “earcandy” puisqu'il s'agit d'un logiciel de reconnaissance vocale. Je l'ai testé, et je l'ai trouvé assez sympa (surtout si vous êtes sous KDE car nombre de raccourcis semblent orientés pour une utilisation sous KDE, néanmoins ils sont modifiables).
Il faut aussi installer (en dépôt) les paquets suivants : # apt install espeak-data libespeak1 libportaudio2 qt5-default
La reconnaissance vocale est bonne et l'interface agréable. Mais j'ai trouvé un peu difficile l'ajout de nouveaux mots sous l'interface : j'ai pu créer le mot “musique” avec la phonétique, ça fonctionne, me lancant ensuite Clementine (mon lecteur de musique), ça fonctionne. Mais pour lui dire musique suivante ou précédente, je ne suis pas parvenu à ajouter un autre mot. Je trouve que ça manque encore d'ergonomie, mais c'est un bon début.
J'étais à la recherche d'un outil Linux pour gérer une petite Todo list. J'en ai déjà vu passer au moins une qui me semblait très bien, mais à l'époque je n'en avait pas l'utilité, et n'ai pas noté son nom (zut). J'ai donc pris mon bâton de pélerin et testé quelques outils.
Mes critères : une gestion de liste simple, conviviale, libre, au code maintenu (pas envie de devoir changer d'application dans 2 ans), pour le bureau Linux, permettant de rayer une tâche déjà faite, sans tomber dans l'usine à gaz, avec une sauvegarde simple des données à l'endroit voulu.
Pour l'instant Evolution me semble être la meilleure alternative.
Voir ci-après la présentation de cette application au paragraphe “Des organiseurs”. Elle dispose d'une fonctionnalité de Todo list correspondant à mes besoins :
- Utilise le format ICS - les données sont faciles à récupérer.
- Permet de cocher-rayer/décocher une liste de tâches
- Les tâches cochées / rayées restent affichées (permet de voir ce qui a été fait, et éventuellement de revenir rapidement en arrière si l'on s'est trompé).
- J'utilise à présent Evolution pour son Calendrier, ça ne prend pas plus de place d'utiliser aussi cette fonctionnalité.
HomePage : Todour
Site de développement : GitHub
Puissance : 1 étoile.
Pas en dépôts Debian, paquet disponible, je ne suis pas parvenu à la compiler (bibliothèque absente des dépôts)
Présentation du site : The todo.txt application Todour
Avantage : tout à fait ce que je cherchais, simple, lignes à cocher/décocher, sauvegarde dans un fichier texte simple, interface en C++ s'intégrant bien à Gnome.
Inconvénient : n'évolue pas beaucoup (mais est toujours maintenue), et je n'ai pas réussi à la compiler (néanmoins la dernière version est disponible en paquet Arch & Debian).
HomePage : Super Productivity
Site de développement : GitHub
Puissance : 4 étoiles.
Ergonomie : 2 étoiles (comment faire pour supprimer un projet ?).
En dépôts Manjaro AUR (mais la 6.4.0 ne s'installe pas à cause de soucis d'accès), + paquet AppImage (s'installe bien) & snap dispos sur le site.
Présentation du site : Organize your daily tasks in one place while making time tracking a lot less annoying. Super Productivity is a ToDo List / Time Tracker / Personal Jira Task Manager for Linux, MacOS and Windows aimed at reducing the time you spend with repetitive tasks and to provide you with a place to collect all the information you need to do your job. GNOME
Plus puissant que Gnome-Todo. Une application electron (très réactive). Un excellent outil pour des projets moyens (moins gros que des outils comme Planner, en dépôts).
Avantage : une interface très réactive, avec un suivi du temps et la possibilité d'export au format csv. Excellent. Aurait pu être l'interface idéale s'il ne manquait pas les fonctions de suppression de projet.
Inconvénient :
- je ne suis pas parvenu à programmer des tâches dans le temps (il me semble intéressant de pouvoir pouvoir spécifier des tâches sur certains jours)
- je ne suis pas parvenu à supprimer un projet (embêtant, d'autant que j'ai créé des projets tests et que je n'ai pas envie qu'ils me polluent l'interface).
HomePage : To Do
Site de développement : GitLab
Puissance : 2 étoiles.
Ergonomie : 2 étoiles (comment supprimer un projet, aucune configuration, où sont les tâches supprimées ?).
En dépôts Manjaro
Présentation du site : gestionnaire de tâches personnel minimaliste, conçu pour adéquation au bureau GNOME
Avantages :
- Simple, lignes à cocher/décocher, ergonomique, jolie interface. Fait bien le job.
- Permet aussi de travailler sur plusieurs projets à la fois
Inconvénients :
- l'interface manque d'options, on ne sait pas où il enregistre ses données ni leur format (çà ne doit pas être bien compliqué, mais c'est pas précisé).
- comment supprimer un projet ?
- où sont les tâches supprimées ? (si l'on s'est trompé)
Version testée : 0.5.r114
HomePage : Getting Things GNOME!
Site de développement : GitHub
Puissance : 3 étoiles.
En dépôts Arch
Présentation du site : a personal tasks and TODO list items organizer
Avantages : - Pas trop compliqué.
Inconvénients :
- pas de case à cocher
- manque de fonctionnaliés
- manque d'ergonomie
- là aussi on ne sait pas où il enregistre ses données ni leur format (çà ne doit pas être bien compliqué, mais c'est pas précisé).
HomePage : (sur GitHub)
Site de développement : GitHub
Puissance : 2 étoiles.
Pas en dépôts Debian, mais paquet Debian et AppImage
Présentation du site : sleek is an open-source todo app that makes use of the todo.txt format. sleeks GUI is modern and simple but still offers a decent set of functions which help users getting things done. sleek is available as a client for Windows, MacOS and Linux.
Avantages :
- Simple, joli, lignes à cocher/décocher. Fait bien le job.
- Gère des fichiers todo.txt et todo_done.txt dans le répertoire de son choix (excellent).
- Permet de mettre des tags (avec “@”), des projets (avec “[]”) et de filtrer sur ces tags/projets
- Permet de travailler en onglets sur plusieurs fichiers
Inconvénients :
- En Javascript/CSS (pour ceux qui n'aiment pas).
- Lorsque je le lance, je vois qu'il lance un processus “network.mojom.NetworkService” ce qui n'est pas pour me rassurer.
HomePage : Basket
Site de développement : GitHub
Puissance : 3 étoiles.
En dépôts Debian
Présentation du site : This application provides as many baskets as you wish, and you can drag and drop various objects (text, URLs, images, sounds…) into its. Objects can be edited, copied, dragged… So, you can arrange them as you want ! It allows to arrange notes, track to-dos and much more.
C'est l'application que j'avais testé et même utilisé pour y mettre toutes sortes de notes. Et puis elle est tombée dans l'oubli.
Avantages : Elle répond bien à mes critères. Simple, lignes à cocher/décocher en plus de tas d'autres trucs sympas. Fait bien le job.
Inconvénients : l'interface à pris un coup de vieux et elle est sous KDE. La page principale n'est même pas à jour de la dernière version. La dernière version stable date de Février 2019, avec néanmoins pas mal de commits en 2021. Une application qui n'est pas activement maintenue sous KDE disparait assez vite.
HomePage : Zanshin
Site de développement : GitHub
Puissance : 4 étoiles.
Fiabilité : 1 étoile.
Portabilité (si vous souhaitez migrer vers une autre application) : 1 étoile.
En dépôts Manjaro
Présentation du site : Zanshin is a powerful yet simple application to manage your day to day actions. It helps you organize and reduce the cognitive pressure of what you have to do in your job and personal life. You'll never forget anything anymore, getting your mind like water.
Zanshin est une application spécifique de TODO list.
Avantage : tout à fait ce que je cherchais, simple, lignes à cocher/décocher (j'aime bien le fait que les lignes cochées soient barrées et restent affichées si on le souhaite, utilise par défaut les même données que Kalendar (sauvegarde dans un fichier texte simple), interface qui s'intégre bien à Gnome. Chaque tâche définie peut être finement détaillée si on le souhaite avec des dates d'échéances extrêmement simple à définir.
Inconvénient : L'utilisation d'Akonadi + MySQL (pb de portabilité) / risque de fiabilité sur la durée. De même que Kalendar, Zanshin utilise lui aussi le serveur Akonadi qui lui-même fait appel à une base de données MySQL. Sauf a bien maîtriser les bases de données MySQL, la migration sera difficile. En Mai 2022, (vraisemblablement suite à une mise à jour d'Akonadi), le serveur Akonadi ne démarrait plus avec mes données. Suite à une mauvaise manipulation de ma part, j'ai perdu toutes mes données. ➜ Je ne recommande plus.
HomePage : Kalendar
Site de développement : Invent.kde.org
Puissance : 4 étoiles.
Fiabilité : 1 étoile.
Portabilité (si vous souhaitez migrer vers une autre application) : 1 étoile.
En dépôts Manjaro
Présentation du site : Kalendar est une application d'agendas.
Kalendar est une application d'agenda pour KDE. Très performante, elle comporte aussi une TODO list qui répônd tout à fait à mes critères.
Avantage : tout à fait ce que je cherchais, simple, lignes à cocher/décocher, sauvegarde dans un fichier texte simple, interface qui s'intégre bien à Gnome. Une seule application qui gère à la fois l'agenda et la TODO list. En pleine évolution.
Inconvénient : L'utilisation d'Akonadi + MySQL (pb de portabilité) / risque de fiabilité sur la durée. De même que Zanshin, Kalendar utilise lui aussi le serveur Akonadi qui lui-même fait appel à une base de données MySQL. Sauf a bien maîtriser les bases de données MySQL, la migration sera difficile. En Mai 2022, (vraisemblablement suite à une mise à jour d'Akonadi), le serveur Akonadi ne démarrait plus avec mes données. Suite à une mauvaise manipulation de ma part, j'ai perdu toutes mes données. ➜ Je ne recommande plus.
Après les TODO List vient naturellement les organiseurs numériques.
Je n'ai pas trouvé d'application qui me satisfasse pour l'instant.
HomePage : https://wiki.gnome.org/Apps/Evolution/
Site de développement : Gitlab
Puissance : 4 étoiles.
Ergonomie : 3 étoiles. (intègre une TODO list)
Fiabilité : 4 étoiles (utilise des calendrier.ics).
Portabilité (si vous souhaitez migrer vers une autre application) : 4 étoiles (fichiers “.ics”).
Confiance : 3 étoiles (pour l'instant. Un bouton en bas de l'interface désactiver la connexion)
Licence : libre
En dépôts Arch
Présentation du site : Evolution is a personal information management application that provides integrated mail, calendaring and address book functionality. Check the Privacy Policy sub-page for a general information about user data usage.
Pas très joli et un peu chargé par défaut, néanmoins il est paramétrable et l'on peux choisir de n'afficher que le calendrier. Assez puissant. Il dispose de la TODO list par défaut, et elle est assez bien faite.
Avantages : Pas parfait mais assez visuel avec un affichage semaine/mois/année. Et surtout, son calendrier est au format ICS, donc facile à exporter et à sauvegarder/récupérer.
Inconvénients :
- comme certaines applications GNOME, difficile de savoir où il stocke ses données ni savoir comment les copier quelque-part, et pas de fonction d'export.
Nota : après quelques investigations, Evolution stocke ses données ici :
- Les calendriers sont dans ~/.local/share/evolution/calendar/(répertoire de 40 caractères, voir le nom ci-après)
- Les tâches sont dans ~/.local/share/evolution/tasks/(répertoire de 40 caractères, voir le nom ci-après)
Les noms des calendriers (en 40 caractères) sont dans ~/.config/evolution/sources/*.source (il faut ouvrir ces fichiers textes dont le nom fait 40 caractères, et rechercher l'étiquette DisplayName= pour pouvoir faire l'association).
Pas très simple à trouver, mais au moins le format est ICS et facile à sauvegarder et à récupérer/exporter si nécessaire.
HomePage : Calendar
Site de développement : Gitlab
Puissance : 3 étoiles.
Ergonomie : 1 étoile.
Fiabilité : 4 étoiles.
Portabilité (si vous souhaitez migrer vers une autre application) : 4 étoiles (fichiers “.ics”).
Licence : libre
En dépôts Arch
Présentation du site : GNOME Calendar is a simple and beautiful calendar application designed to perfectly fit the GNOME desktop. By reusing the components which the GNOME desktop is build on, Calendar nicely integrates with the GNOME ecosystem.
Un joli calendrier à condition de bien choisir son thème GNOME/Cinnamon (sinon il peux devenir illisible).
Avantages : Pas parfait mais assez visuel avec un affichage semaine/mois/année. Je suis parvenu à récupérer (je ne sais plus comment et je n'arrive plus à le faire) le calendrier ICS créé avec Rainlendar Lite. A mon avis il a récupéré tout seul les données du logiciel Calendrier ci-après.
Inconvénients :
- comme certaines applications GNOME, difficile de savoir où il stocke ses données ni savoir comment les copier quelque-part, pas d'export au format ICS : pénible.
- il manque encore d'ergonomie (pas d'export du calendrier sous l'interface, tâche peu facile à déplacer/supprimer, il s'obstine à afficher les journées à minuit,et du coup il faut à chaque fois user de la molette pour afficher la journée de 8h à 18h, pas très joli, …).
Nota : après quelques investigations, GNOME Calendar partage ses données avec le logiciel Evolution.
- Les calendriers sont dans ~/.local/share/evolution/calendar/(répertoire de 40 caractères, voir le nom ci-après)
- Les tâches sont dans ~/.local/share/evolution/tasks/(répertoire de 40 caractères, voir le nom ci-après)
Les noms des calendriers (en 40 caractères) sont dans ~/.config/evolution/sources/*.source (il faut ouvrir ces fichiers textes dont le nom fait 40 caractères, et rechercher l'étiquette DisplayName= pour pouvoir faire l'association).
HomePage : Kalendar
Site de développement : Github
Puissance : 4 étoiles.
Ergonomie : 4 étoiles.
Fiabilité : 1 étoile.
Portabilité (si vous souhaitez migrer vers une autre application) : 1 étoile.
Licence : libre
En dépôts Arch.
Présentation du site : Kalendar est une application d'agendas, vous permettant de gérer vos tâches et vos événements. Kalendar prend en charge les calendriers locaux ainsi qu'une multitude de calendriers en ligne comme Nextcloud, Google® Calendar, Outlook®, Caldav, et bien d'autres.
Kalendar vous offre de nombreuses façons d'interagir avec vos évènements. L'affichage par mois vous donne un aperçu de l'ensemble du mois. L'affichage par semaines vous présente un aperçu détaillé heure par heure de votre semaine. L'affichage en calendrier vous présente une liste de tous vos événements à venir afin que vous puissiez facilement et rapidement les planifier.
Un affichage par tâches est aussi disponible. Il vous permet ainsi de gérer vos tâches et sous-tâches avec l'affichage très efficace en arborescence et des capacités de filtrage personnalisé.
Kalendar a été conçu avec l'idée d'être utilisable sur un ordinateur de bureau, sur un téléphone portable et dans tous les périphériques intermédiaires.
Version testée : v.0.1. Un superbe calendrier.
Avantages : Très visuel avec un affichage mois/semaine/calendrier/tâches. Il permet de choisir le fichier ICS à utiliser (pas d'export prévu à priori, mais il suffit de sauvegarder ce fichier). Il permet aussi de créer plusieurs calendriers.
Inconvénients : L'utilisation d'Akonadi + MySQL (pb de portabilité, pas d'export au format ics) / risque de fiabilité sur la durée. De même que Zanshin, Kalendar utilise lui aussi le serveur Akonadi qui lui-même fait appel à une base de données MySQL. Sauf a bien maîtriser les bases de données MySQL, la migration sera difficile. En Mai 2022, (vraisemblablement suite à une mise à jour d'Akonadi), le serveur Akonadi ne démarrait plus avec mes données. Suite à une mauvaise manipulation de ma part, j'ai perdu toutes mes données. ➜ Je ne recommande plus.
HomePage : Pantheon Calendar
Site de développement : GitHub
Puissance : 3 étoiles.
Ergonomie : 2 étoiles.
Fiabilité : 4 étoiles.
Confiance : 1 étoile (pour sa connexion internet sans que je le demande).
Portabilité (si vous souhaitez migrer vers une autre application) : 5 étoiles (fichiers “.ics”).
Licence : libre
En dépôts Arch (paquet : pantheon-calendar)
Présentation du site : A slim, lightweight calendar app that syncs and manages multiple calendars in one place, like Google Calendar, Outlook and CalDAV.
Un peu moins joli que l'Agenda de GNOME, mais plus ergonomique, plus rapide (pour ajouter/supprimer/déplacer des tâches) et lisible, avec une présentation à la semaine. Pas de soucis de portage, il permet l'import/export de calendrier depuis son interface et partage ses données (et probablement une bonne partie de son code) avec l'Agenda de GNOME.
Avantages : Pas parfait mais assez visuel avec un affichage par semaine et un encart à droite pour les évènements de la semaine.
Il dispose d'un bouton d'export (en forme de flèche) contrairement à l'agenda de GNOME.
Il permet l'import d'un calendrier (l'ajout d'un fichier ics) depuis son interface (“Importer un fichier ICalendar”).
Inconvénients :
- Il réclame une connexion internet lorsque celle-ci est perdue, ce qui n'est pas pour m'inspirer confiance. J'ai besoin d'un calendrier en local, et je ne veux PAS d'un outil qui accède à ma vie privée (agenda) et qui se connecte à internet (sinon je prendrai Thunderbird) sans que je le demande.
- Il n'y a pas de menu de paramétrage clair (pas de menu “Préférences”, mais plusieurs menus séparés).
- Il utilise les calendriers ics de GNOME, donc même inconvénients (les fichiers ne sont pas clairement identifiés, néanmoins on les trouvent (voir plus bas).
Nota : après quelques investigations, GNOME Calendar partage ses données avec le logiciel Evolution.
- Les calendriers sont dans ~/.local/share/evolution/calendar/(répertoire de 40 caractères, voir le nom ci-après)
- Les tâches sont dans ~/.local/share/evolution/tasks/(répertoire de 40 caractères, voir le nom ci-après)
Les noms des calendriers (en 40 caractères) sont dans ~/.config/evolution/sources/*.source (il faut ouvrir ces fichiers textes dont le nom fait 40 caractères, et rechercher l'étiquette DisplayName= pour pouvoir faire l'association).
HomePage : Rainlendar Lite
Site de développement : -
Puissance : 3 étoiles.
Licence : commerciale, version Lite gratuit
Présentation du site : Rainlendar is a customizable calendar application which stays out of your way but keeps all your important events and tasks always visible on your desktop.
Une jolie interface qui effectue assez bien le boulot. L'interface assez concise s'affiche en 4 parties, une 1ere partie ayant l'aspect d'un d'éphéméride affichant la date et un résumé des tâches du jour, une 2de partie pour les évènements programmés de la semaine, une 3eme pour le calendrier avec un code de couleur et l'affichage au survol de la souris, et une 4eme pour les tâches.
Avantages : Jolie, prend peu de place, la version lite est maintenue et assez complète. Gros avantages : elle permet la sauvegarde et le chargement des données au format ICS, et une alarme permet de vous rappeler les tâches du jour ou de l'heure.
Inconvénients : n'est pas libre. Les auteurs s'engagent néanmoins à ne pas utiliser vos données.
J'utilise avec bonheur le gestionnaire de fenêtre Cinnamon (Cinnamon). Il s'installe très facilement car en dépôts Debian.
Bien personnalisé / paramétré, je le trouve magnifique, moderne et très performant. Néanmoins son lanceur d'application (obtenu par la commande Alt F2) ne me semble ni très beau ni très performant.
Je vous présente ci-après des alternatives testées et performantes.
Ces lanceurs ne se contentent plus de trouver une application installée, le service rendu va bien au-delà : recherche sur internet, génération de QR Code, liens raccourcis, …
HomePage : Ulauncher
Site de développement : GitHub
Pas en dépôts Debian (dommage, le livrable Debian est disponible sur GitHub.
Présentation du site : Application launcher for Linux
Un lanceur d'application permettant aussi de lancer d'autres sortes d'actions (création de QR Code, création de raccourcis de liens, installation de paquets, …) via les très nombreux (plusieurs dizaines / centaines ?) plugins disponibles.
Pour l'instant c'est mon préféré (fiable, beau, complet).
Les “+” :
+ la recherche est fiable et rapide,
+ une interface sobre et puissante,
+ Des extensions puissantes offrant des services originaux (création de QR Code, …)
+ Un nombre de plugins impressionnant (plusieurs dizaines / centaines ?)
Les “-” :
- les thèmes ne changent que très peu l'interface (couleur de la barre de défilement et transparence de l'interface)
- visiblement ne peut être lancé avec le raccourci Alt F2 (du coup j'ai retenu Alt F3).
HomePage : Synapse sur Launchpad
Site de développement (probablement une copie, il y a une copie d'écran) : GitHub
En dépôts Debian
Présentation du site : Synapse is a semantic launcher written in Vala that you can use to start applications as well as find and access relevant documents and files by making use of the Zeitgeist engine.
Un lanceur d'application permettant de rechercher par type de fichier (documents, audio, vidéo, internet, ….).
Les “+” :
+ la recherche des quelques lettres d'un texte peut se faire sur des types de fichiers spécifiques (sur les fichiers Audio, sur des Images, sur des Vidéos, sur des documents, sur Internet, …),
+ Plusieurs thèmes d'interfaces modifiant significativement l'interface (pas seulement la couleur de la barre de défilement)
Les “-” :
- la recherche ne m'a pas semblé toujours très fiable.
Tootle (GTK3 client for Mastodon) : c'est une interface externe libre pour le réseau social Mastodon (un équivalent libre et décentralisé de Twitter).
Mastodon prend de l'ampleur, personnellement j'adore car il me permet de me tenir au courant des nouveautés et d'avoir l'impression de faire partie de cette famille de mordus (barbus ou non) de Linuxiens :). Par rapport à Twitter, Mastodon est, pour l'instant, nettement moins connu, mais mon avis est que l'ambiance y est nettement plus conviviale / familiale, il est libre et ouvert aux améliorations, les messages sont nettement plus longs (280 caractères pour Twitter, 500 pour Mastodon) ce qui laisse plus de liberté / d'exhaustivité dans les messages, et il autorise les interfaces externes (Twitter a supprimé cette option mi-2018 pour les comptes non payants) permettant de lire et écrire des news sans le navigateur (le mien est déjà bien encombré d'onglets).
Tootle est joli, s'intègre bien à l'environnement Gnome/MATE, est très pratique à l'usage (on peux le placer où l'on veux sur le bureau, pas besoin de saisir un mot de passe à sa connexion, et il est bien pensé pour l'écriture et la lecture des messages), et il est bien maintenu par ses auteurs.
TheDesk (GitHub) (An Electron based Mastodon, Pleroma and Misskey client for Windows, Mac and Linux)
Encore un client Mastodon (mais aussi Pleroma & Misskey - que je ne connais pas) basé sur Electron (donc en JavaScript). Moi qui détestait le JavaScript, je trouve de plus en plus d'applications de ce type très puissantes.
A noter que j'ai testé les versions :
- v.22.1.0 : me semble buguée (lorsque l'on Pouet, la plupart du temps celui-ci n'est pas publié
- v.22.0.1 : fonctionne bien.
Souple et puissant, il permet une personnalisation très fine de son interface (colonnes multiples), des recherches puissantes sur les mots d'un pouet ou ses htags. Autre gros “+” : ses notifications apparaissent dans les notifications du système (vous ne louperez plus les messages de vos abonnés, c'est top !).
Entre Tootle et TheDesk : pas facile de choisir (pour l'instant) :).
Whalebird (GitHub) (An Electron based Mastodon and Pleroma client) : c'est une interface externe libre compatible avec les réseaux sociaux Mastodon et Pleroma (des équivalents libres et décentralisés de Twitter).
Donc une autre alternative à Tootle (2 bons clients valent mieux qu'un seul).
Comparatif par rapport à Tootle :
😕️ : Whalebird prend un peu plus de place sur le bureau du fait de la disposition de ses onglets (mais ceux-ci sont masquables, donc il est à peine plus encombrant). Il n'est pas dans les dépôts Debian, mais un paquet Debian/Ubuntu (64-bit) est disponible et il fonctionne bien (c'est celui que j'utilise).
😕️ : Un petit bug découvert le 16/02/19, Whalebird a parfois des soucis avec les liens Mastodon (exemple : lorsque l'on clique sur @bts, un lien pointant sur https://peertube.social/accounts/bts : Whalebird n'ouvre pas de fenêtre vers cette page, alors que Tootle l'ouvre sans problème).
😐️ : Whalebird s'intègre lui aussi très bien au bureau Gtk
😊 : Le rendu des messages de Whalebird est de meilleur qualité. Il intègre les émoticons, permet un filtrage facile des hashtags, permet de créer des listes, la fonction de filtrage des pouets est plus évoluée (sous Tootle il y a juste une fonction “Chercher”), l'interface est plus évoluée sur plusieurs autres points (la barre de défilement n'a pas tendance à se masquer comme avec Tootle, les images sont mieux gérées, …).
À l'usage, finalement ma préférence va à Tootle (redevenu mon client par défaut) qui me semble plus réactif (les liens sous Whalebird ne fonctionnent pas toujours très bien).
Mstdn (Web-based Desktop Client for Mastodon) : une interface libre alternative à Tootle et à Whalebird pour Mastodon.
Tootle est une interface indépendante qui échange des infos avec Mastodon, dispose de sa barre de titre et peut être déplacé et redimensionné sur le bureau.
Mstdn est une interface Web, c'est un navigateur qui se place dans la zone de notification, on clique dessus pour que sa fenêtre apparaisse, celle-ci peut-être redimensionnée également.
Mon point de vue :
Les “-” : je préfère l'interface de Tootle parce qu'elle s'intègre mieux au bureau (plus jolie), elle dispose de davantage de fonctionnalités, je peux la mettre où je veux et je peux y faire des copier-coller facilement. Le problème de Mstdn est que dès que l'on clique ailleurs que sur son interface celle-ci se ferme, donc d'une part on ne l'a plus en vue (pas terrible pour visualiser des news) et d'autre part cela rend pénible toute succession de copier-coller (j'ai des modèles de news où il faut que je copie successivement une série d'informations). Mstdn semble mort (le dernier Commit date d’août 2017).
Les “+” : elle m'a montré sa robustesse. Lorsque Tootle ne fonctionnait plus, Mstdn fonctionnait bien.
J'ai besoin d'un lecteur RSS puissant et rapide pour mon projet de base de données de liens RSS vers les jeux Linux. Donc un peu de veille techno s'impose.
Je connaissais déjà Akregator et Liferea pour les avoir utilisé par le passé, mais l'idée était de voir comment ils se comporteraient avec quelques exemples, et aussi de voir si d'autres produits tout aussi puissants étaient à présent disponibles. J'ai donc initié ma base avec quelques liens et répertoires pour un test en charge.
Pour mes tests je suis parti de cet article sur le site TecMint : 14 Best RSS Feed Readers for Linux in 2018.
J'en ai examiné ou testé quelques-uns, je ne les liste pas tous (moins d'une dizaine), l'idée n'est pas de faire une nième revue des lecteurs RSS, mais de faire un petit bilan rapide de ceux qui pourraient correspondre à mes besoins.
Il y en a plein d'autres, mais dès qu'il faut installer un serveur (voir à configurer un fichier texte), passer par le Cloud, ou par un navigateur internet (le mien est déjà saturé d'onglets ouverts), ça me rebute. Mais tous les goûts sont dans la nature.
Quant au réglage le plus important : une seule mise à jour des liens RSS à l'ouverture de l'application ou à la demande. Ca ne sert à rien de saturer bêtement le Web à vouloir tout mettre à jour plus souvent.
J'ai donc testé en priorité les lecteurs les plus faciles à mettre en œuvre pour moi, c'est à dire ceux présents dans les dépôts Debian, et notamment ceux ci-après.
J'ai finalement retenu QuiteRSS, qui n'est pas le plus joli, mais celui qui me semble le plus puissant du lot, et à même de supporter l'énorme quantité de flux à traiter sans planter (le plus important). Il est aussi très complet et mis à jour régulièrement.
QuiteRSS (v.0.18.12) : En dépôts. Celui que j'utilise. Ce n'est pas le plus beau (c'est une affaire de goûts, mais c'est ce qui m'avait initialement rebuté à le tester, mais on peux améliorer son apparence, et aujourd'hui elle me va tout à fait), mais c'est le plus puissant (il supporte des tonnes de liens), bien intégré (j'aime bien le fait qu'il affiche le nombre de News non lues dans la barre de notification, il émet aussi un sifflement lorsqu'il y a des News, il affiche aussi un déroulant transparent des nouvelles News dans la barre de notification : superbe), extrêmement rapide (le plus rapide de tous), énormément de possibilités (des tonnes de choses sont configurables), et il fait le job à la perfection. Je pense en effet que le candidat idéal doit être un lecteur puissant et rapide car la liste des sites va être longue, très très longue … et il faut donc un outil qui si possible ne s'essouffle pas après 1000 sites. Il figure à ce jour en tête de liste de mon classement.
J'ai dû désactiver l'option “Stocker une base de données dans la mémoire” dans son menu “Général”, car QuiteRSS finissait par prendre autant de place en mémoire que Tellico.
Pour info, son répertoire des données est dans : ~./local/share/QuiteRss/
Un petit bug pour l'instant, imputable au bureau MATE uniquement : au 1er lancement, son icône n’apparaît pas dans la barre de notification et l'application n'est affichée nulle part (impossible donc d'y accéder). Je suis obligé de la tuer et de la relancer pour que l'icône soit enfin affichée. Sous les autres gestionnaires de fenêtre il n'y a pas de soucis.
Akregator (v.5.9.3) : En dépôts. Très simple à installer et à utiliser, joli et rapide (mais moins que QuiteRSS). Quelques plantages de temps en temps (dans certains cas lorsqu'il ne trouve pas le flux RSS). Un bon candidat.
Liferea (v.1.12.6) : En dépôts. Assez joli, bien intégré graphiquement au bureau Gnome, mais rédhibitoirement lent à télécharger ses news. Tant pis.
FeedReader (v.2.7.1) : en dépôts. Magnifique (le plus beau de tous), ergonomique, rapide, et stable.
Inconvénients : il est encore un peu jeune (2015 à priori) car il lui manque encore des fonctionnalités importantes à mes yeux (voir ci-après) et il est encore loin de celles de QuiteRSS (mais ceci va probablement évoluer).
Notamment à la version 2.7.1 :
- il renomme le flux avec le nom du site (au lieu de “The Away Team: Lost Exodus” je trouve “itch.io”) : résolu si l'on sélectionne le service “Local RSS” au démarrage.
- contrairement aux autres lecteurs RSS, il n'affiche pas le nombre d'articles non lus sur tous les niveaux des répertoires, mais uniquement sur le 1er niveau (pour un jeu classé dans le répertoire Adventure & Action ➜ Hack & Slash ➜ Dungeon Crawl, on ne voit le nombre de flux que sur le répertoire Dungeon Crawl), donc lorsque les répertoires sont repliés on ne vois pas le nombre de flux par catégorie, alors que justement l'idée pour moi était de les classer en reprenant la découpe du Bottin.
- pas de possibilité d'export de flux (indispensable si je veux les partager), donc impossible pour moi de le retenir pour l'instant. Et de toute façon je ne conçois pas d'utiliser un outil qui ne me permette pas de sauvegarder mon travail / mes liens.
Je ne vais pas tous les tester, çà n'aurait aucun intérêt (et çà ne m'intéresse pas). Tout le monde connaît Firefox, Chromium, Opera, et plein d'autres).
J'ai créé cette rubrique pour mémoriser Librewolf qui me semble (pas de recul) de bonne facture. J'en ajouterai d'autres éventuellement si j'en trouve certains encore peu connus et intéressants (j'en ai déjà testé pas mal, mais jusqu'ici j'ai toujours conservé Firefox - parce qu'il est libre, met l'accent sur la sécurité et fonctionne assez bien).
LibreWolf (Gitlab) (A fork of Firefox, focused on privacy, security and freedom)
Un navigateur internet assez sympa. Je manque encore de recul pour le juger.
Ce qui m'a donné envie de lui donner une chance ?
Son look et son système d'onglets intégré à la barre de titres.
À voir s'il ne me déçoit pas.
ou “Pour une meilleur cohabitation Windows / Linux en réseau”
Mon fils est sous Windows, voilà, la messe est (presque) dite :). Mais il reste sympathisant Linux et qui sait, un jour il y viendra peut-être. Bref, quand il vient passer le week-end à la maison, il vient avec son portable Windows, et je lui ai donc aménagé une prise réseau sur le “PC Internet” sous Linux. Tout fonctionne bien, et même trop bien pour lui, car dès qu'il branche son PC Windows et qu'il télécharge ses jeux sur Steam, il me prend toute la bande passante Internet et mon autre PC (celui du Bottin) n'a plus que les miettes (la moindre page Internet met entre 15 et 20 secondes à s'ouvrir), c'est l'horreur.
La solution à ceci ? C'est d'lui serrer le kiki bien-sur, et pour ça, y'a (roulements de tambours) : Wondershaper ! (bon l'effet n'est pas terrible, c'était déjà dans le titre) Il est en dépôts Debian, et il a besoin d'être lancé avec les droits root. J'ai créé 2 raccourcis sur le bureau du “PC Internet”, l'un pour brider son réseau (qui contient la 1ere ligne ci-dessous), et l'autre pour enlever ce bridage (la 2nde ligne ci-dessous) si je n'utilise pas le PC du Bottin (pas la peine de le brider tout le temps non plus). Pour ceux qui ne connaissent pas, je les lance avec l'utilitaire gksu pour leur donner les droits root au démarrage (à la 1ere instance de leur lancement une fenêtre s'ouvre, proposant de rentrer le mot de passe root).
Donc tout ce paragraphe pour juste dire que le meilleur réglage que j'ai trouvé est :
- pour le démarrer ou changer ses réglages : $ gksu /sbin/wondershapper eth2 4000 4000 (ou $ gksu /sbin/wondershapper eth2 4000 2000)
Le 1er chiffre est la valeur maxi autorisée en Download, le 2nd pour l'Upload. Ils ont été trouvés par mes soins par tâtonnements et sont adaptés à mon débit Internet en ADSL.
- et pour l'arrêter : $ gksu /sbin/wondershapper clear eth2 (et donc lui redonner 100% de la bande passante, s'il le souhaite)
Ces réglages sont adaptés à ma configuration :
- Son PC est relié à l'interface eth2 du “PC Internet” sous Linux
- Je suis toujours en ADSL (la fibre passe devant chez moi, mais je trouve l'offre trop chère pour l'instant, en regard du service proposé, l'abonnement téléphone n'est même pas inclus), avec la fibre il faut sans doute multiplier les valeurs de ces réglages par 20 ou 25, le mieux c'est d'essayer différents réglages jusqu'à obtenir l'effet désiré :).
- on peut aussi lancer la commande automatiquement via les fichiers de démarrage du système (voir la doc ci-après), mais du coup on perd la possibilité d'adapter le bridage à la demande (si je ne suis pas sur mon PC je ne vois aucune utilité à lui brider le débit).
Voir l'excellente documentation sur TechMint.
L'utilitaire : GitHub (Idle Do)
“A script to run commands when your computer is idle” (“Un script permettant d'exécuter des commandes lorsque votre ordinateur est inactif”).
Je ne l'ai pas testé car je n'en ai pour l'instant pas utilité, mais l'idée me semble suffisamment intéressante pour que je note cela dans un coin pour le retrouver lorsque j'en aurai besoin. Utiliser mon PC de manière contrôlée (c'est moi - l'utilisateur, qui lance l'opération, pas un sombre script lancé par quelqu'un sans me demander mon avis) pour le faire travailler pour moi pendant son temps libre : en voilà une idée brillante.
Merci à LinuxFR et à Le Journal du hacker
L'utilitaire : SingleFile (add-ons Mozilla)
“SingleFile vous aide à sauvegarder une page complète (avec le CSS, les images, etc.) dans un simple fichier HTML.”
Testé : génial, sauvegarde l'onglet en cours en un fichier unique, à l'endroit habituel où vous faites vos sauvegardes.
Merci à KORBEN (SingleFile – Une extension pour sauvegarder une page web complète) et à Le Journal du hacker
atbswp est un outil (écrit en Python) libre (GPL v3) d'enregistrement des actions clavier et souris simple et bluffant. Un binaire Linux 64-bit et son source sont disponibles sur GitHub. Je l'ai testé : Génial.
Un grand merci au Journal du Hackeur et au site telegra.ph (avec vidéo de démonstration) à qui l'on doit cette pépite.
La doc UBUNTU : Wiki UBUNTU-fr (QRcode/Code_QR)
Je me suis amusé à générer un QR Code (l'adresse du site du Bottin) avec l'une des extensions du lanceur d'application Ulauncher (voir ci-avant). J'ai eu tout naturellement envie de le vérifier sous Linux.
HomePage : QR Tools
Description du site :
A suite of tools for handling QR codes.
QR Tools project is formed by the following tools:
- python-qrtools: a backend (“library”) for creating and decoding QR Codes in python. Depends on qrenconde and zbar. You can use it in your own projects
- QtQR: a Qt GUI (front-end) for python-qrtools that makes easy creating and decoding the codes.
L'interface est très pratique :
Elle permet à la fois d'encoder un QR Code ou de décoder un QR Code à partir d'un fichier ou de votre Webcam (testé ok : à partir de ma Webcam sur l'écran où est affiché le QR Code).
Lancement : $ /usr/bin/qtqr
Le disque dur de votre système Linux a une activité que vous ne comprenez pas et souhaitez savoir quel est le processus qui le monopolise ? Lancez (en console et en root) iotop : $ gksu iotop
Vous voyez une activité importante sur votre interface réseau (via un widget par exemple) que vous ne comprenez pas et souhaitez savoir quel est le processus qui consomme cette bande passante ? Lancez (en console et en root) nethogs : $ gksu nethogs
Sous mon gestionnaire de fichier préféré, Caja, le seul outil de recherche disponible (la loupe) ne permet que de trouver des fichiers dans un répertoire contenant dans leur titre le texte à rechercher : pas très utile.
Il existe des tonnes de commandes pour faire des recherches sous Linux.
Si vous recherchez un ou des fichiers contenant un texte particulier, cet utilitaire est particulièrement efficace : silversearcher-ag (en dépôt Debian)
Installez au préalable : # apt install silversearcher-ag
Lancement de la recherche : $ ag “le texte” chemin/du/dossier
Source (CC BY-NC-SA 4.0, un grand merci !) : LinuxAddict
Stacer (en dépôt Debian)
Autre outil très très bien, Stacer est un outil multi-fonction de monitoring pour le bureau qui dispose d'une fonction de recherche rapide et puissante (dans l'onglet avec un icône de “Loupe”).
Dans mes filtres par catégorie sous Tellico j'ai été confronté à ce problème : je souhaitais ajouter des nouvelles catégories de jeu à Tellico à partir d'un fichier externe (qui n'était à priori qu'une précédente copie des catégories de Tellico auquel j'ajoutais de nouvelles catégories). Lors de la copie, Tellico m’avertit que des catégories vont être supprimées. J'ai donc annulé ma copie et j'ai eut besoin d'un outil m'indiquant quel était la différence entre les catégories actuelles de Tellico et mon fichier.
Pour cela j'ai recopié le contenu des catégories actuelles de Tellico dans le fichier texte “fic1” et mon autre fichier (que je souhaitai copier dans Tellico) dans le fichier “fic2”. Ensuite, puisque les outils disponibles nécessitent une comparaison ligne à ligne, je remplace (sous Gedit) les occurrences “; ” par “(un retour chariot)” dans mes 2 fichiers.
Cette commande compare ligne à ligne 2 fichiers texte.
La syntaxe est (merci à sputnik sur le forum UBUNTU) : $ comm -3 <(sort fic1) <(sort fic2)
À la recherche d'une solution de sauvegarde fiable pour mes données, j'ai regardé quelques solutions de sauvegarde, avec comme critères de choix un outil rapide, simple, intuitif, convivial, bénéficiant de sa propre interface (je n'ai pas envie de passer par un navigateur internet pour ça) pour de la sauvegarde en local, avec la possibilité de jeter un œil sur les sauvegardes sans devoir passer par la décompression de 200 fichiers.
Il existe des dizaines de solutions rien que dans les dépôts Debian (filtrer les paquets sur “backup”). Je n'ai évidemment pas tout testé, seulement un échantillon présent dans les dépôts Debian.
On trouve beaucoup de trucs qui semblent vieux, arides car sans interface, ou des usines à gaz pour la sauvegarde en client/serveur en entreprise, ce n'est pas ce que je recherche.
Les solutions qui ont attiré mon attention (il y en a plein d'autres) :
Déjà Dup (en dépôt Debian) : “Déjà Dup” est un outil de sauvegarde simple. Il masque la complexité de la sauvegarde « comme il faut » (chiffrée, à distance et régulière) et utilise duplicity en tant que dorsal.“
Il est installé par défaut sur UBUNTU si j'ai bien compris.
Test (v.40.1) :
Simple à mettre en place (une interface permet de sélectionner les répertoires à sauvegarder, la destination web ou locale, la fréquence des sauvegardes, et la restauration).
La sauvegarde consiste en une multitudes de fichiers compressés.
Son point faible c'est le manque de finesse de la restitution. C'est quasiment du tout ou rien.
Sous l'interface il est précisé : “Vous pouvez restaurer la sauvegarde complète avec le bouton Restaurer … ou utiliser Caja pour rétablir des fichiers individuels ou pour restaurer des fichiers manquants”.
Ça en fait un outil simple à utiliser mais pas très convivial. La perte de données / d'un système est déjà traumatisante, devoir en plus se payer des dizaines / centaines de fichiers compressés pour retrouver où se trouvent les données d'origine, c'est moyen.
Bareos (en dépôt Debian) :
Test (v.16.2.6) :
Testé vite fait. C'est un fork de Bacula, et il est aussi lourd (il faut passer par un serveur et la création d'une base de données). En dépit d'une présentation attrayante (où il est présenté comme une solution simple adaptée également à l'utilisateur lambda), il n'est absolument pas intuitif. Dès l'installation une interface pose des questions auxquelles je ne sais pas répondre et les choix proposés me laisse perplexe (ça se termine par des erreurs). Le binaire /usr/bin/bat doit être démarré en root et commence par m'indiquer que cette version est deprecated et qu'il faut utiliser Bareos-Webui (qui n'est pas en dépôt) et ensuite je n'arrive à rien faire (car très vraisemblablement je n'ai encore rien configuré), il a des lenteurs puis plante sur “Erreur de segmentation”. Je laisse tomber, trop compliqué pour mon utilisation bureautique à un seul utilisateur.
Kbackup (en dépôts : kbackup) : Kbackup est un programme qui vous laisse sauvegarder tous fichiers ou répertoires. Il utilise une arborescence de répertoires simple d'emploi pour sélectionner les choses à sauvegarder, et vous permet de sauvegarder vos paramètres dans des fichiers « de profil ». Il s'agit de simples fichiers texte contenant les définitions des répertoires et fichiers à inclure ou exclure du processus de sauvegarde”.
Test (v.19.08.1) : /usr/bin/kbackup
Lancement :
Test de vitesse sur mon répertoire /mnt/DDprc/Download (1306 éléments, 3.2Go) :
Avantages :
Attention : la “taille maxi de l'archive” n'est pas la taille maxi autorisée pour l'ensemble des archives dans votre dossier d'archivage mais celle autorisée pour 1 archive. Lorsque cette taille maxi est atteinte, le fichier compressé est créé et le complément est enregistré dans un autre fichier compressé (permet d'enregistrer une archive sur plusieurs CD par exemple en mettant en seuil maximum la taille maxi du CD).
Inconvénients :
Paramètres retenus :
Je ne sauvegarde pas tout. En dehors de KBackup je me suis créé manuellement (via le clic droit sous Caja puis “Compresser…”) des archives des répertoires qui m'intéressent (exemple : /etc/, /boot/, d'autant qu'ils nécessitent les droits root, çà m'évite de les donner à KBackup) et pour le reste je n'utilise KBackup que pour des sauvegardes de répertoires particuliers. En cas de plantage il y aura encore du boulot pour tout restaurer, mais je serai plus serein.
Une fois paramétré l'ensemble de mes sauvegardes, j'arrive à 3.8Go de contenu sauvegardé en 30 min environ. J'ai réglé le nombre de sauvegardes complètes à conserver sur 60, correspondant ainsi à 60j / 2 mois de sauvegarde avant écrasement des sauvegardes initiales, et donc 60 x 3.8Go=228Go occupé (mon disque dur de sauvegarde est partitionné en 2x491Go).
J'ai enregistré mes réglages dans un profil (dans /mnt/Svg1/KBackup/goupildb) et intégré son démarrage à la liste des applications à lancer au démarrage de MATE (dans le Centre de Contrôle) : /usr/bin/kbackup /mnt/Svg1/KBackup/goupildb
Restauration des données :
J'ai sélectionné l'option “☑ Compresser les fichiers” (coché), donc les archives sont compressées. Mais la compression ne s'arrête pas à la globalité du répertoire : chaque fichier à l'intérieur de l'archive est également compressé. On ne peux pas l'utiliser tel que pour restaurer Firefox par exemple.
Mais pas de soucis, il suffit juste de lancer en console dans le répertoire racine où se trouve votre fichier multi-compressé le script de décompression suivant (le paquet xz-utils doit être installé) : $ find . -name \*xz -print0 | xargs -0 unxz
Et pour automatiser tout cela via un script (désolé, c'est pas très propre, ça peut être largement amélioré : (je l'ai appellé 'RestMoz')
#!/bin/bash # Restauration du répertoire ~.mozilla/ après une perte d'onglets # Récupère le dernier fichier de sauvegarde du répertoire KBackup et le copie dans le HOME (sous le nom 'backup.tar') : cd /mnt/Svg1/KBackup/ cp `ls -Art | tail -n 1` ~/backup.tar # Sauvegarde le précédent répertoire .mozilla du HOME : cd ~ mv .mozilla .mozilla-sv-`date +%j%M%S` # (attention : il ne s'agit pas d'un apostrophe mais de Alt Gr 7) # Décompression du répertoire .mozilla du backup : tar -xvf backup.tar home/goupil2/.mozilla rm backup.tar # et parce que je ne sais pas l'extraire directement dans .mozilla mv home/goupil2/.mozilla .mozilla # Décompression complète (car dans KBackup j'ai choisi la compression de tous les fichiers internes) : cd .mozilla find . -name \*xz -print0 | xargs -0 unxz # A la fin du script il reste dans mon Home un répertoire ~/home/goupil2/ vide que je préfère ne pas effacer, car l'utilisation de la commande 'rm' conjuguée avec le nom de mon Home me semble trop dangereuse dans un script (et le reliquat de répertoires n'est pas gênant puisqu'ils sont vides).
Testé avec Firefox (répertoire ~/.mozilla compressé) : ça fonctionne bien.
Il ne reste plus qu'à lier ce script à un raccourci, et ça me permet ainsi de restaurer les onglets de Mozilla d'un clic ;)
KupGitHub (en dépôts, paquet kup-backup) : “Kup est un outil de sauvegarde pour le bureau KDE Plasma, qui a été créé pour aider à maintenir des sauvegardes à jour des fichiers personnels”.
REX de l'utilisation de Kup (v.0.7.1) sur la durée (MAJ du 29/03/2020) : Après une utilisation prolongée (3-4 mois ? 6 mois? je ne m'en souviens plus), ce logiciel n'est absolument PAS FIABLE. Les sauvegardes fonctionnent bien pendant 1 à 2 semaines, puis il commence à afficher des anomalies de sauvegarde. Je passe mon temps à les corriger en lui fournissant d'autres répertoires et ça recommence. De plus les sauvegardes incrémentales sont un véritable piège : elles sont plus rapides dans leur sauvegarde mais en cas de plantage de la sauvegarde (ce qui arrive tout le temps) elles ne sont plus lisibles. Bref, je ne recommande plus ce logiciel (en version 0.7.1) qui n'est absolument pas fiable. Je l'ai à présent désactivé car il mobilise beaucoup les disques durs pour un résultat qui n'est pas à la hauteur.
KBackup est pour moi pour l'instant la meilleure solution.
Test (v.0.7.1) :
Lancement :
Il propose :
Test de vitesse sur mon répertoire /mnt/DDprc/Download (1306 éléments, 3.2Go) :
Rappel des performances de KBackup sur le même répertoire :
Avantages :
Inconvénients :
J'ai testé que je pouvais lire et restaurer individuellement des fichiers sauvegardés en “Sauvegarde versionnée” (incrémentale) depuis ma clé USB de dépannage (une fois le paquet kup-backup installé sur cette clé) : Ok.
NOUVEAU (le 21/12/2019) Bug constaté sur la version 0.7.1+dfsg-1+b2 des dépôts Debian :
org.kde.kcoreaddons: Failed to establish shared memory mapping, will fallback to private memory -- memory usage will increase Icon theme "eSuru++" not found. Fontconfig error: Cannot load default config file kf5.kconfig.core: couldn't lock local file
Le problème semble venir de la sauvegarde elle-même, car mon plan de sauvegarde à 3 jours (sauvegarde plus importante) fonctionne, il est consultable (la fenêtre intitulée “File Digger” s'ouvre et est lisible). J'ai pu récupérer une sauvegarde d'il y a 3 jours, mais visiblement j'ai perdu les sauvegardes à 5 min. Pourtant j'avais activé l'option de vérification des sauvegardes.
J'ai pu lancer un 2nd plan de sauvegarde à 5min dans un autre répertoire et le lire plusieurs heures après sans problème. Il y a donc eut un problème sur l'autre plan de sauvegarde et l'interface ne l'a pas détecté. Le point faible est donc l'impossibilité de lire la sauvegarde sans l'interface et si celle-ci plante du fait d'un fichier corrompu, on ne peux plus lire aucune sauvegarde du plan concerné !
J'ai tenté de mixer manuellement (avec le gestionnaire de fichier) un plan de sauvegarde sain avec le plan de sauvegarde défectueux mais n'y suis pas arrivé. Visiblement il faut que le fichier du plan de sauvegarde refs/heads/kup (qui contient l'unique texte “b3a1717458912073d5169b6e320b8d22d2337625”, spécifique à ce plan) corresponde au répertoire objects/pack/ où se trouvent les données (mais je n'ai pas trouvé de correspondance avec un nom de fichier par exemple, peut-être un MD5 ?). En tout cas je vois là la limite de ce type de sauvegarde nécessitant une interface pour être lisible :(
Une solution temporaire (le temps que ce bug soit résolu) est de recréer un plan de sauvegarde en utilisant la même destination : ça fonctionne, mais pas toujours (pas fiable à 100%). Dans ce cas le mieux est de partir sur un autre répertoire de sauvegarde.
La “Sauvegarde versionnée” (incrémentale) semble la plus sécurisante, puisque l'on pourra même récupérer un répertoire effacé / détruit à condition qu'une sauvegarde antérieure ait été programmée, mais attention à vérifier que le plan de sauvegarde courant n'est pas corrompu !
Conclusion :
ATTENTION aussi : Si l'on duplique le plan de sauvegarde, l'idée est donc de récupérer le paramétrage précédent et l'on pense donc que celui-ci est totalement indépendant. Sauf que (surprise) si l'on supprime le plan initial on perd aussi la copie au démarrage suivant ! Vous pouvez donc dupliquer un plan de sauvegarde mais pas le supprimer sans perdre aussi les plans de sauvegarde fils/filles. Donc éviter de dupliquer les plans de sauvegarde, il vaut mieux les recréer de toute pièce (au moins le temps que ce 2nd bug soit résolu aussi).
Performances / Réglages / optimisations pour mon utilisation :
Sans trop optimiser les sauvegardes :
le volume des sauvegardes atteint de l'ordre (estimé, car l'interface n'indique pas le volume des données initiales) de 180Go.
Kup a compacté cela en 44Go seulement. Je ne suis pas resté attendre qu'il termine son exercice (je l'ai laissé tourner), donc je ne sais pas combien de temps cela lui a demandé (probablement au moins 1 heure).
J'ai ensuite (le lendemain) validé une 2nde sauvegarde (par différentiel avec la 1ere, sans avoir changé de données entre les deux, donc son travail “n'a” consisté “qu'à” comparer les 2 versions) : il ne lui a fallu qu'environ 5 minutes pour réaliser l'opération !
Difficile de faire plus puissant.
Grâce à mes tests, je connais mieux ses limites, ce qui me permet d'optimiser les sauvegardes. L'opération est grandement facilitée par la possibilité de dupliquer un plan de sauvegarde (il suffit de dupliquer l'actuel plan et pour chaque duplicata, d'ôter les sauvegardes non souhaitées ou d'en ajouter).
J'ai créé 3 groupes de sauvegarde correspondant à 3 échelles de temps, volumes de données et types de sauvegarde :
De plus j'ai doublé ces sauvegardes par une sauvegarde journalière avec KBackup (ceinture et bretelles, c'est mieux pour la sauvegarde).
luckyBackup (en dépôts) : “luckyBackup est une application qui sauvegarde et/ou synchronise des répertoires grâce aux capacités de rsync. Ses principales fonctionnalités sont la sauvegarde, la sûreté, la synchronisation, des options pour inclure ou exclure, l'utilisation des options personnalisées de rsync, les connexions à distance, les opérations de restauration et de test, la planification, les profils et un mode en ligne de commande”.
Test (v.0.5.0-2+b1) :
Plante après avoir saisi le mot de passe root sur : $ /usr/bin/luckybackup-pkexec qt.qpa.xcb: could not connect to display qt.qpa.plugin: Could not load the Qt platform plugin “xcb” in “” even though it was found. (…) Pourtant il s'est déjà lancé hier lors d'un test rapide. J'ai réinstallé xcb et quelques paquets associés, mais rien n'y fait.
Pas de chance (désolé je n'ai pas résisté). Next.
Ukopp (en dépôts) : “Ukopp est utilisé pour copier ou sauvegarder des fichiers d’un disque dur vers un autre ou un type de périphérique similaire, tel qu’une clef USB. Il copie uniquement les fichiers nouveaux ou modifiés depuis la dernière sauvegarde, et de ce fait est assez rapide. Une interface graphique est utilisée pour naviguer dans le système de fichiers pour inclure ou exclure des fichiers à n’importe quel niveau. Ces choix peuvent être enregistrés dans un fichier pour une utilisation répétitive. Les nouveaux fichiers apparus dans un répertoire inclus sont pris en charge automatiquement. De manière facultative, des fichiers de précédentes sauvegardes peuvent être conservés au lieu d’être réécrits. Des fichiers peuvent être restaurés en utilisant une interface graphique. Les propriétaires et permissions sont aussi restaurés, même si le système cible utilise un système de fichiers de Windows”.
Test (v.4.9-1+b1) :
Là aussi le test est très rapide, car il ne satisfait pas au minimum requis, celui de pouvoir sélectionner avec précision le répertoire de sauvegarde (on ne peux sélectionner que “/mnt/Svg1” donc juste un niveau de répertoire). L'interface est désuète. On sent bien que ce logiciel doit faire bien le job (j'ai lancé une petite sauvegarde de je ne sais pas quoi et ça semble très rapide), mais par rapport aux autres, il semble loin derrière. Donc je ne pousse pas davantage le test.
Je retiens Kup (en dépôts, paquet kup-backup) pour mes sauvegardes. Kbackup me semble aussi très bien, mais Kup me semble meilleur, avec la possibilité de faire plusieurs types de sauvegarde simultané, et son interface pour la sauvegarde incrémentale est excellente.
J'ouvre un paragraphe sur le sujet puisque j'y ai été confronté : le téléchargement de fichiers lourds et/ou nombreux.
En dépôt (manjaro) Son site : JDownloader En Java.
Il est carrément génial cet outil. Vous lui fournissez une adresse internet, il analyse la ou les pages, vous indique tous les liens de téléchargement, et vous permet de faire du téléchargement en masse, et même si vous le souhaitez (comportement par défaut) de décompresser tous les fichiers compressés. Il est possible de faire des tonnes de réglages (nombre de téléchargements simultanés, nombre maximum de morceaux, …).
Il est en dépôt. Version testée : v.2.2.2
Lancement de l'interface (ou accès depuis le menu “Applications” puis “Internet”) : $ /usr/bin/uget-gtk
Je souhaitais télécharger le jeu Evolution RTS sur itch.io. Le téléchargement de la version Linux 64-bit est très lourd (5GB). J'ai lancé le téléchargement depuis firefox, mais (après plusieurs heures, je ne suis qu'en ADSL pour l'instant) le livrable au format .zip ne s'ouvrait pas (fichier endommagé).
J'ai donc testé uGet. L'interface d'uGet lit le contenu du presse-papier pour en récupérer les liens de téléchargement éventuels.
Pour obtenir le lien de téléchargement : lancez le téléchargement souhaité depuis firefox, vous ouvrez la fenêtre de téléchargement de ce dernier, vous effectuez un clic droit sur le téléchargement en cours et sélectionnez l'option “Copier l'adresse d'origine du téléchargement”, puis sur l'interface de uGet, vour cliquez sur l'icône “+” (créer un nouveau téléchargement) pour lancer ce téléchargement, et enfin vous annulez le téléchargement sous firefox.
Avec uGet, si vous interrompez le téléchargement, il est possible de le reprendre. En principe certains serveurs l'accepte, d'autres pas. J'ai fais le test, la reprise a fonctionné. Après quelques temps j'ai recommencé le test d'interrompre le téléchargement, et là il n'a pas été possible de le reprendre. Néanmoins j'ai relancé un nouveau téléchargement (même opération décrite ci-avant) et surprise, le 2nd téléchargement semblait avoir démarré à partir du 1er (en quelques secondes il était déjà à 146MB). J'ai ré-itéré à 626MB, ça a également fonctionné :). Donc si votre téléchargement est interrompu pour une raison quelconque, uGet vous permet de ne pas perdre ce qui a été téléchargé - même si le serveur n'autorise pas la reprise de téléchargement !
À noter que si le serveur autorise la reprise de téléchargement automatique, uGet permet de programmer de manière très simple les heures de téléchargement - heure par heure, du lundi au dimanche !
J'ouvre ce paragraphe, car j'ai lu des trucs intéressants sur les solutions de sauvegarde / Restauration / Réparation, et j'y ai moi-même été sensibilisé par la force des choses :)
L'idée n'est pas de faire un truc encyclopédique mais plutôt un mémo pour des trucs / des docs à tester plus tard.
La doc d'UBUNTU-Fr : Smartmontools
On installe : # apt install smartmontools gsmartcontrol smart-notifier
Je ne m'étend pas sur cette partie, la doc d'UBUNTU est parfaite. J'ai particulièrement apprécié l'interface gsmartcontrol (accessible via le menu MATE Applications ➜ Outils système ➜ GSmartControl, ou par /usr/bin/gsmartcontrol-root)
Doc généraliste d'introduction :
J'ai créé une doc dans ce WIKI récapitulant les quelques tests effectués : La sauvegarde / Restauration de données.
KBackup est pour moi pour l'instant la meilleure solution : son interface est simple et il est fiable.
En premier abord Kup 0.7.1 m'avait semblé plus puissant, mais à l'utilisation il n'est pas fiable (le remède est dans ce cas pire que le mal, car on lui confie nos données). Il accumule des sauvegardes mais qu'il ne sait plus lui-même relire après un certain temps. Si vous avez retenu la sauvegarde incrémentale, vous ne pouvez même pas espérer récupérer ses sauvegardes.
Je ne liste ici que les outils retenus, car correspondant le plus à mes besoins : Kup (paquet kup-backup) pour la sauvegarde de base (3 plans de sauvegarde) et Kbackup pour une petite sauvegarde journalière en roue de secours. Kup est incontestablement le meilleur, par sa puissance (rapide et taux de compression important des données) et ses fonctionnalités (plusieurs types de sauvegarde simultané, et son interface pour la sauvegarde incrémentale est excellente), mais j'ai rencontré un bug avec Kup sur mon plan de sauvegarde à 5min, c'est pourquoi j'ai renforcé mon plan de sauvegarde.
Après avoir testé Kup, je me rend compte que le RAID logiciel que j'utilisai précédemment perd une grande partie de son intérêt : en bureautique Kup est totalement transparent (je ne vois pas de ralentissement de mon bureau, néanmoins il mobilise beaucoup les disques durs, du fait de mes plans de sauvegarde rapprochés).
De plus il me rend nettement plus serein pour la sauvegarde de mes onglets Firefox (m'évitera de les sauvegarder régulièrement manuellement) et les plantages (devenus plus rares, mais je restais prudent) de Tellico.
Bref, l'essayer, c'est l'adopter :)
Mais son utilisation (bug de sauvegarde de Kup) m'a montré qu'il faut rester prudent, donc je l'utilise en conjonction avec KBackup (petite sauvegarde journalière) et j'y ai ajouté un 3ème plan de sauvegarde en clair (=miroir) sous Kup.
REX de l'utilisation de Kup (v.0.7.1) sur la durée (MAJ du 29/03/2020) : Après une utilisation prolongée (3-4 mois ? 6 mois? je ne m'en souviens plus), ce logiciel n'est absolument PAS FIABLE. Les sauvegardes fonctionnent bien pendant 1 à 2 semaines, puis il commence à afficher des anomalies de sauvegarde. Je passe mon temps à les corriger en lui fournissant d'autres répertoires et ça recommence. De plus les sauvegardes incrémentales sont un véritable piège : elles sont très rapides - presque transparentes, mais en cas de plantage de l'interface de lecture des fichiers de sauvegardes (ce qui arrive tout le temps) elles ne sont plus lisibles. Bref, je ne recommande plus ce logiciel (en version 0.7.1) qui n'est absolument pas fiable. Je l'ai à présent désactivé car il mobilise beaucoup les disques durs pour un résultat qui n'est pas à la hauteur.
Le “Ghost” (copie miroir manuelle d'un disque) :
Le RAID logiciel (J'en suis nettement moins fan à présent). Ce n'est pas une solution de sauvegarde, ça permet de palier à la panne matérielle d'un disque, mais ça ne protège pas contre l'effacement accidentel ou la malveillance. J'utilise le RAID 1, mais là aussi la réalité m'a montré ses limites : si pour une raison x, le disque “modèle” est effacé ou écrit avec de mauvaises données, la copie RAID viendra se détruire d'elle-même. Le RAID protège (partiellement) contre un disque défectueux, mais pas contre une opération mal-intentionnée ou une bêtise. Non seulement il n'est pas simple à mettre en œuvre, mais en cas de plantage de votre installation, il complique beaucoup les choses pour récupérer vos données. Je pense qu'il vaut mieux privilégier une sauvegarde de vos fichiers / répertoires par un outil spécialisé (sauvegarde incrémentale ou autre).
Ce paragraphe traite de la restauration de données perdues (suite à la panne d'un disque)
Quelques docs trouvées :
Quelques logiciels :
Ils permettent la restauration de fichiers, mais pas la restauration de partitions telles qu'elles étaient à l'origine (il n'y a pour l'instant que Windows qui sait faire ça).
Documentation :
Gros avantage : c'est simple, ça fonctionne bien. Il sait récupérer des fichiers zip, texte, vidéo, images, html. Photorec ignore le système de fichiers, donc il fonctionne même si le système de fichiers est très endommagé. Gros inconvénient : c'est de la récupération en vrac. Les fichiers récupérés ont perdus leur nom d'origine, idem pour les répertoires.
Il s'installe via le paquet testdisk : # apt install testdisk
Disque à sauver pour mon test : mon disque SSD de 80Go (de mémoire occupé à 20%-30% maxi, soit env. 20Go) formaté (pour dépanner Louis) avec Windows 10 (bravo ! :)), contenant mon système de démarrage (exclusivement Linux). Les seuls trucs qui m'intéressent ce sont quelques fichiers texte de paramétrage (ceux du RAID 1 notamment). Il se trouve actuellement sur /dev/sdb (/dev/sda étant occupé par ma clé de dépannage - que j'ai initialisé avec amour pour disposer d'un environnement agréable en cas de plantage).
Récupération :
Pour accueillir les données à récupérer il est nécessaire de disposer de suffisamment de place sur un autre disque (on ne doit pas utiliser le même disque que celui à analyser pour ne pas écraser les données à récupérer, ça semble évident).
La place nécessaire : j'ai lu (de mémoire) qu'il faut compter le double ou le triple (voir davantage) de l'espace occupé par le disque initial.
Personnellement j'ai utilisé un ancien autre disque pour accueillir les données à récupérer, que j'ai monté sur /mnt/DDsec/sda1/RecPhotorec.
Lancement :
$ su root # cd /mnt/DDsec/sda1/RecPhotorec/ # /usr/bin/photorec /dev/sdb
Ensuite il suffit de se laisser guider, c'est très simple.
En ce qui me concerne, pour 20Go (estimé) de données à récupérer, j'ai obtenu (après environ 1/4 d'heure) 41Go de données, en 57292 fichiers (nommés “fxxxxxxx.txt”, ou .elf, .xml, .java, …) répartis dans 115 répertoires (nommés “recup_dir.xxx”). Là-dedans il y a des tonnes de fichiers de paramétrage et de fichiers de logs. De plus de nombreux fichiers textes sont dédoublés, ou tronqués au début, à la fin ou les deux.
Sachant que je cherche 1 à 2 fichiers .txt, voilà de quoi occuper mes longues soirées d'hiver :))
Cela dit, je suis surpris de certains fichiers récupérés (notamment une facture en PDF que je pensais être sur /mnt/… ou sur /home - tous deux sur des disques externes, et non pas sur / !)
Heureusement, il y a l'utilitaire “ag” (# apt install silversearcher-ag) qui permet d'une ligne de trouver les fichiers répondant à mes critères : $ ag 'UUID' /mnt/DDsec/sda1/RecPhotorec/recup_dir.114
exemple :
$ ag "UUID" /mnt/DDsec/sda1/RecPhotorec/recup_dir.114 /mnt/DDsec/sda1/RecPhotorec/recup_dir.114/f153306215.txt 2:# device; this may be used with UUID= as a more robust way to name devices 7:UUID=16baa59f-12cd-47a1-afb0-aff63e5a1d0d / ext4 errors=remount-ro 0 1 9:UUID=4cab2c6c-9836-4662-b458-f21a09b6f461 /home ext4 defaults /mnt/DDsec/sda1/RecPhotorec/recup_dir.114/f153043135.txt 2:# device; this may be used with UUID= as a more robust way to name devices 7:UUID=16baa59f-12cd-47a1-afb0-aff63e5a1d0d / ext4 errors=remount-ro 0 1 9:UUID=4cab2c6c-9836-4662-b458-f21a09b6f461 /home ext4 defaults /mnt/DDsec/sda1/RecPhotorec/recup_dir.114/f153307079.txt 2:# device; this may be used with UUID= as a more robust way to name devices 7:UUID=16baa59f-12cd-47a1-afb0-aff63e5a1d0d / ext4 errors=remount-ro 0 1 9:UUID=4cab2c6c-9836-4662-b458-f21a09b6f461 /home ext4 defaults /mnt/DDsec/sda1/RecPhotorec/recup_dir.114/f153096639.txt 163:Jul 6 19:05:38 localhost /usr/lib/gdm3/gdm-x-session[27389]: Kernel command line: BOOT_IMAGE=/boot/vmlinuz-3.2.0-4-686-pae root=UUID=6b84721a-d77c-476e-abf2-d3c1683f96e3 ro vga=788 quiet /mnt/DDsec/sda1/RecPhotorec/recup_dir.114/f153178112.txt 585301:Jul 6 19:46:16 localhost kernel: [ 0.000000] Kernel command line: BOOT_IMAGE=/boot/vmlinuz-4.6.0-1-rt-686-pae root=UUID=6b84721a-d77c-476e-abf2-d3c1683f96e3 ro vga=788 quiet 585767:Jul 6 19:46:16 localhost systemd[1]: Listening on UUID daemon activation socket. goupil2@DebianUSB:/mnt/DDprc/Download$
ou encore plus simple et complet (à la racine des répertoires, ainsi il m'affiche toutes les occurrences de mon texte dans tous les répertoires à examiner) :
$ ag "UUID" /mnt/DDsec/sda1/RecPhotorec/
(le problème c'est le nombre d'occurrence très important)
Finalement j'ai trouvé ce que je cherchais avec la commande (lançée dans le répertoire racine des répertoires et fichiers récupérés):
$ ag "mdadm" (...) recup_dir.62/f96733208.txt 1:# mdadm.conf 3:# Please refer to mdadm.conf(5) for information about this file. (...)
Ce fichier f96733208.txt contient (partiellement) le fichier de configuration mdadm.conf, avec les lignes que je cherchais :
(...) # definitions of existing MD arrays ARRAY /dev/md/0 metadata=1.2 UUID=fa32620f:6167fa5d:3b255997:ccc62228 name=goup2net:0 ARRAY /dev/md/1 metadata=1.2 UUID=880cdac5:dbc27222:d7eb5dc4:fc019ee1 name=goup2net:1 ARRAY /dev/md/2 metadata=1.2 UUID=6fe8d964:83f645a5:23b3f8da:43e65f36 name=goup2net:2 ARRAY /dev/md/3 metadata=1.2 UUID=3131463f:df0d8a0b:76c3e45c:8931867b name=goup2net:3 ARRAY /dev/md/4 metadata=1.2 UUID=5480c6a8:7923d831:3d42b52f:5fad339c name=goup2net:4
Sur ma nouvelle installation, je copie ces lignes dans /etc/mdadm.conf, puis je lance la commande (indiquée dans le nouveau fichier /etc/mdadm.conf, afin que initramfs soit lui aussi mis à jour) :
# update-initramfs -u
Ensuite j'éteins mon PC, y insère mes 2 disques RAID, puis redémarre et … ça marche !!!!! Yeeeeessssss !!!!
Merci qui ? Merci Photorec et ses développeurs, et les développeurs / mainteneurs Debian !!!
Encore une documentation conçue en situation : avec Debian Sid, vous avez toutes sortes de mises en situation. Si vous avez les nerfs solides, vous allez en apprendre des choses ! :))
J'ai à peine ré-installé mon système précédent (après un changement de carte mère et carte graphique) qu'une nouvelle version de Grub vient casser son démarrage :))
J'ai vu passer les paquets grub, mais je ne me suis pas méfié…
Pour éviter de rendre cette documentation indigeste, j'ai séparé son contenu :
Du coup c'est l'occasion d'aborder le dépannage à partir d'un netinstall Debian (indispensable) que vous aurez installé sur une clé USB (à partir d'un autre PC ou lorsque votre système fonctionne).
Quelques documentations :
Le netinstall Debian 64-bit : Installing Debian via the Internet
(la version 64-bit s'appelle amd64)
Dans la procédure qui suit, je suppose que vous avez copié cette netinstall Debian sur votre clé USB.
Procédure :
Je découvre avec cette documentation que je ne l'avais jamais utilisé auparavant, je passais par le menu classique d'installation que j'interrompais en cliquant sur le bouton “Revenir en arrière'.
Celui-ci à l'avantage d'être mieux conçu pour du dépannage et plus convivial (lorsque l'on est en console, on est toujours dans la fenêtre graphique de l'installateur, bénéficiant notamment du bouton de retour en arrière et des ascenseurs pour revenir sur de longs messages qui ont défilés trop vite en console par exemple).
Vous avez accès à un menu fort bien conçu qui vous propose :
Exécuter un shell dans /dev/sdb1
C'est un chroot direct sur votre disque. Il vous permet - si vous y avez accès (votre partition racine doit être complète, donc si vous avez des partitions externes contenant par exemple /usr ou /var, vous devez les monter manuellement) d'installer des paquets comme si vous veniez de démarrer normalement sur ce système, et d'effectuer toutes sortes d'opérations.
Lorsque vous avez terminé, il vous suffit de cliquer sur le bouton “Revenir en arrière”
Réinstallation du programme de démarrage GRUB
Utile pour réinstaller Grub sur le MBR (mais ça ne fonctionne pas toujours malheureusement.
Exécuter un shell dans le contexte de l'installateur
Dans ce cas précis vous n'êtes pas en chroot, votre disque à dépanner est monté sur l'un des répertoires (dénommé “/target”) de votre netinstall Debian et vous y avez accès à la fois en lecture et en écriture (et il est prêt à être chrooté si besoin).
Là il vous précise que /dev/sdx (votre disque racine) est monté sur /target et que vous pouvez utiliser les outils disponibles dans l'environnement de l'installateur. Si l'on a besoin d'utiliser /target comme racine, on peut utiliser la commande “chroot /target”. Si l'on a besoin d'autres systèmes de fichiers, comme un système de fichiers /usr distinct, on doit le monter soi-même.
Vous cliquez sur “Continuer” et vous voilà dans votre shell “externe” (vous n'êtes pas en chroot sur votre système en panne) sur le système de fichiers de la clé USB et votre disque en panne est monté sur /target
Si vous avez des répertoires en RAID1, il faudra les monter manuellement via la commande mdadm (disponible sur ce netinstall).
Vous pouvez lancer la commande (pour voir les périphériques disponibles) : # fdisk -l
Vous y verrez vos disques RAID non assemblés (sous la forme de /dev/sdx et /dev/sdy, au lieu de /dev/md).
D'excellentes docs sur le RAID : UBUNTU-fr (RAID logiciel avec mdadm), et pour le RAID 1 : UBUNTU-fr (Comment installer Ubuntu sur un RAID-1 logiciel ?), ou WIKI Debian-fr (Raid logiciel (mdadm))
Cette dernière indique :
Cas 2 : panne du disque système, la grappe RAID est OK
Choix 1 - Si vous aviez sauvegardé le fichier /etc/mdadm/mdadm.conf, vous pouvez le restaurer et taper la commande suivante :
# mdadm --assemble --scan
Choix 2 - Ou la méthode manuelle, vous assemblez vos grappes manuellement :
1. Commencez par identifier et examiner les disques à assembler à l'aide des commandes :
# fdisk -l # mdadm --examine /dev/sdb1
2. Assemblez-les avec la commande (exemple pour la grappe /dev/md0, à adapter à votre cas) :
# mdadm --assemble /dev/md0 /dev/sdb1 /dev/sdc1
3. Enfin, une fois que les disques sont assemblés et synchronisés, sauvegardez votre configuration :
# mdadm --detail --scan --verbose > /etc/mdadm/mdadm.conf
C'est la méthode que j'utilisais habituellement, mais je me rend compte qu'elle est obsolète (même si elle est tout à fait utilisable). Elle a le mérite de me permettre d'expliquer le chroot ;)
# mkdir tt # mount -t ext4 /dev/sdb1 tt # cd tt # ls
Vous êtes sur la partition racine de votre disque dur.
Le chroot permet de monter votre système client (ici votre disque dur à dépanner) sur votre système hôte (la partition racine virtuelle créée par votre clé USB) comme si vous aviez démarré dessus, afin d'y effectuer les opérations souhaitées.
Dans mon cas, l'idée est de voir si je peux soit réinstaller grub2 sur son MBR ou, si çà ne fonctionne pas comme prévu, d'essayer de réinstaller la précédente version de grub2 qui fonctionnait bien.
La méthode classique pour réaliser un chroot (selon Debian & UEFI):
# mount /dev/sdXX /mnt # mount --bind /dev /mnt/dev # mount --bind /proc /mnt/proc # mount --bind /sys /mnt/sys # mount --bind /usr /mnt/usr # chroot /mnt
Je reprend la doc du site DebianFacile pour l'adapter à mon exemple :
Je reviens à la partition racine virtuelle de ma clé USB et y monte les périphériques que ma clé USB netinstall a trouvée (ces périphériques se trouvent sous la forme de fichiers sur le répertoire /dev virtuel de la clé USB, la commande --bind permet de les rediriger) :
# cd / # mount --bind /dev /tt/dev (attention : il y a 2 tirets avant "bind")
On monte aussi le répertoire /proc (un répertoire virtuel système, son système de fichier est de type “proc”, voir la doc Ubuntu-fr ci-avant pour l'utilité de ce répertoire)
# mount -t proc /proc /tt/proc
Puis l'on fait notre chroot, et l'on monte les autres disques :
# chroot tt ou # chroot tt /bin/bash (si vous souhaitez utiliser la console bash (il me semble que par défaut c'est la console sh) # mount -a
Une fois cette commande lancée, le système se comporte comme si vous étiez sur votre client et aviez démarré dessus.
Dans le cas de montages RAID, la commande de montage risque de ne pas fonctionner. Il vous faudra sans doute charger les modules part_gpt.mod, diskfilter.mod, mdraid1x.mod et ext2.mod qui ne sont pas chargés en mémoire je pense (je n'ai pas testé mais peut-être qu'un # modprobe suivi de ces modules devrait permettre d'y arriver). Si ça ne suffit pas, voir la partie montage RAID sur le journal “Panne de Grub2 le 10/07/2019” au paragraphe Via le menu "Graphical rescue mode".
Une autre méthode de dépannage envisageable (mais aride) : tenter un démarrage depuis le disque d'origine en passant par le paramétrage de GRUB2. Une bonne documentation : CoursInfoRevest (WIKI Grub-Rescue)
Ça n'est pas très ragoûtant parce que GRUB2 est tout sauf ergonomique. Les commandes sont obscures, le clavier en QWERTY, et il n'y a pas de rappel de commandes : à chaque fois que l'on valide une commande si l'on a fait une erreur de syntaxe (avec un clavier en QWERTY, rien d'anormal) il faut tout retaper, bref, une purge ce truc.
J'ai écris le journal de mes tentatives ici : Tentative de démarrage via le mode de dépannage de Grub